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3 février 2017 5 03 /02 /février /2017 10:05

Quand tu regardes en boucle l'opening de Tale of Zestira parce que tu adores la musique <3

 

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 16:57

Parfait pour Anima ça :)

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 15:42

Bonne inspiration pour Anima :)

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:58

 

Quatrième de couverture :

 

Miranda Drake est la fille de Warlock, un loup-garou sorcier et ennemi juré du Roi Arthur. Comme son père, elle est une garou avec des capacités magiques, mais après des années d’abus aux mains des Alphas de sa famille, elle est déterminée à empêcher Warlock d’instiller son venin dans la population garou.

 

Né dans une longue lignée de policiers, William Justice pense que protéger Miranda est sa façon de se racheter pour ne pas avoir été capable d’arrêter le complot de Warlock pour mener les garous en guerre. Mais malgré l’insistance de Justice, Miranda n’est pas prête à faire confiance à un autre Alpha, même si la tension sexuelle entre les deux est suffisante pour l’embraser.

 

Alors que Warlock rallie ses forces et projette de détruite Avalon, Miranda et Justice vont avoir besoin d’apprendre à se faire mutuellement confiance, avant que l’étincelle entre eux ne s’éteigne en même temps que toute la Magie.

 

Source : Amazon.ca / Traduction par moi-même.

 

Précédents avis sur la série :

 

Avis : Master of Wolves de Angela Knight (Mageverse T3)
Avis : Master of Swords de Angela Knight (Mageverse T4)

Avis : Master of Dragons de Angela Knight (Mageverse T5)
Avis : Master of Fire de Angela Knight (Mageverse T6)
Avis : Master of Smoke de Angela Knight (Mageverse T7)
Avis : Master of Shadows de Angela Knight (Mageverse T8)

 

Avis :

 

Vous pensiez que j’avais oublié? Que j’avais laissé tomber la série ou que je l’avais lu mais pas chroniqué? (ou alors vous n’y pensiez pas et vous en fichez complètement, ce qui est aussi tout à fait concevable, voir même hautement probable). Que nenni! Le voici, le voilà, le dernier tome de la série des Master! Notez cette belle couverture dans la lignée des précédentes (même si ce n’est pas la plus cucul élaborée de la série). Rhaaaaaa, cela faisait longtemps! Un bon Girl Porn comme on les aime! Un beau couple que tout sépare, un coup de foudre, de l’amûûûûr, du SEXE (c’est avant tout du girl porn, hein!) et un Happy End : c’est la recette gagnante de la série. Mais on ajoute aussi : des vampires chevaliers de la table ronde, des sorcières, des loups-garous et des dragons. Parce que voilà, c’est ça l’univers farfelu d’Angela Knight. Univers que nous quittons malheureusement avec ce tome. Oui, malheureusement, moi j’ai bien aimé cet univers complètement barré vu que l’auteur l’assumait parfaitement et a même réussi à en faire quelque chose de construit et qui se tient (aussi surprenant que cela puisse paraitre).

 

Ce dernier tome se concentre sans trop de surprise sur Miranda et William Justice. Lui est un ancien flic qui s’est fait mordre par un loup-garou alpha dans l’exercice de ses fonctions. Il s’en est bien sorti et a survécu à la transformation mais a quitté son job car il était difficile d’allier sa nouvelle nature avec le travail prenant de policier. Il s’est rangé du côté d’Arthur et sa cour, se rendant compte que Warlock est un fou furieux (bonne décision l'ami). Miranda est la fille naturelle de Warlock, un loup-garou alpha qui vit depuis des siècles, un vicieux sadique misogyne qui veut renverser Arthur et sa clique car il juge qu’Arthur a failli à son devoir. Et évidemment, il tente de le renverser avec du sang, des morts, des coups de pute et des complots. Warlock est LE grand méchant des derniers tomes et on peut dire qu’il est coriace. Autant dire que Miranda n’a pas eu une enfance très heureuse. Celle-ci s’est enfin décidée à s’enfuir de chez elle après que son beau-père (qui l’élevait à la place de Warlock, vu qu’il n’a pas le temps pour ces conneries, alias élever sa fille) ait assassiné sa mère. Elle est maintenant poursuivie par son père qui veut la buter suite à sa « trahison ». Justice se retrouve à être le protecteur de Miranda quand celle-ci se fait récupérer par la cour d’Arthur. Le tome s’ouvre sur une prophétie donnée par une sorcière mourrante, assassinée par une des créatures monstrueuses de Warlock. Une prophétie qui implique évidemment que Miranda et Justice vont sauver le monde magique…

 

J’ai eu un sentiment assez bizarre pendant ce tome. L’histoire se veut clairement épique et un point final à la série qui se termine en apothéose mais, la résolution de l’histoire semble un peu trop facile.Il y a pourtant de gros combats contre des créatures assez impressionnantes, les héros en chient sévèrement (et se trouvent parfois aux portes de la mort) mais toute l’histoire semble rouler sur des rails, bien tranquillement. Mon impression est que tout tombe un peu tout cru dans la bouche des héros. Maeve, la reine de Sidhes, est clairement celle qui fait avancer l’histoire à plusieurs reprises : en contactant les héros, en leur expliquant certains points importants, en leur donnant/faisant acquérir des pouvoirs. Sans elle, on se demande bien comment les héros s’en seraient sortis. Il est normal que les héros bénéficient d’aide extérieur pour les aider dans leurs aventures mais, ici, c’est juste trop facile. Ils ne galèrent presque pas à avancer/augmenter en puissance car leur marraine la bonne fée Maeve est là pour les aider. A côté de ce point, qui fait que le côté épique est clairement atténué par la facilité qu’ont les héros à progresser dans l’histoire, on suit avec intérêt les aventures de Justice et Miranda jusqu’au dénouement final, attendu mais tout de même bien agréable à lire. Et puis cela fait plaisir de voir cette vermine de Warlock se fait botter le cul après tout le fil à retordre qu’il a donné aux héros des différents tomes.

 

Parlons donc de nos deux héros. Ce que l’on peut dire c’est que les garous, ce n’est pas ma tasse de thé et, tous mignons soient-ils, j’ai été moins emballé  que ce que je pensais par ce couple. Ils ne tiennent pas vraiment la comparaison avec certains couples hauts en couleur des précédents tomes et ont une personnalité assez classique. William Justice (qui se fait d’ailleurs appeler Justice 95% du temps dans le livre, ton prénom pue apparemment mon gars) est grand, beau, fort, mâle alpha, gentil, protecteur, monté comme un cheval garou. Miranda est belle, innocente, forte, fragile, traumatisée (vu le père, c’est peu étonnant), puissante, avec des gros boobs sexy. Les deux sont évidemment attirés l’un par l’autre. Ils vont évidemment faire des galipettes plusieurs fois dans le livre. Ils vont évidemment être fous amoureux au bout de quelques pages. Classique et assez habituel pour Angela Knight et ce genre de livre. Cependant, malgré le côté classique de ce couple, Justice et Miranda sont attachants et on se surprend rapidement à les apprécier. Les deux ont l’avantage de ne pas être timide au combat et d’être quand même actif dans l'histoire. Miranda, malgré son passé, est certes traumatisée mais elle ne sombre pas dans le pathos et le larmoyant. Côté personnages secondaires, on revoit vraiment beaucoup de monde, certains plus que d’autres cependant. J’aurais aimé revoir tous les couples des précédents tomes mais malheureusement, mon souhait n’a pas été exaucé.

 

Je suis quand même globalement satisfaite de ma lecture, mes attentes n’étant pas exceptionnellement hautes. Il est toujours vraiment hilarant amusant de se plonger dans l’univers d’Angela Knight et de suivre le mignon couple héros de ce tome. Il est dommage que le côté épique soit atténué par le fait que les héros sont guidés du début jusqu’à la fin par Maeve mais cela reste un bon tome, qui clôt de manière satisfaisante la série. Une petite ouverture est laissée sur la fin, donnant à penser qu’il y aurait peut-être une suite dans le même univers. A voir si cela se concrétise mais je me laisserais peut-être tenter.

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 19:14

/!\ Spoilers! Certains passages dévoilent des parties de l'intrigue! /!\

 

 

Quatrième de couverture :

 

MacKayla Lane ferait n’importe quoi pour sauver ce monde qu’elle aime. Sidhe-seer talentueuse, elle a déjà combattu et vaincu le redoutable Sinsar Dubh – un livre millénaire de pure malignité – et pourtant, l’emprise du livre sur elle n’a jamais été aussi forte.

 

Quand les murs qui protégeaient les humains des séduisants et insatiables Faes ont été détruits à Halloween, ces immortels longuement emprisonnés ont ravagé la planète. Maintenant, Dublin est une zone de guerre avec différentes factions se battant pour son contrôle. Alors que la ville retrouve sa chaleur et que la glace laissée par le Hoar King fond, les tempéraments s’enflamment, les passions s’échauffent et de dangereuses lignes sont franchies. Les Seelies et Unseelies luttent pour le pouvoir contre neuf ancients immortels qui ont gouverné Dublin pendant des millénaires. Une bande rivale de Sidhe-seers projette d’envahir la ville, déterminée à la clamer comme la leur. L’ancienne protégée et meilleure amie de Mac, Dani « Mega » O’Malley, est maintenant leur pire ennemi. Encore plus urgent, le druide des Highlands Christian MacKeltar a été capturé par la Crimson Hag et est entrainé chaque jour encore plus profondément dans la folie Unseelie. La seule personne sur laquelle Mac peut compter est le puissant et dangereux immortel Jéricho Barrons, mais même leurs liens sont mis en péril par une ancienne trahison.

 

C’est un monde où rester en vie est une lutte constante, la ligne entre le bien et le mal est floue, et chaque alliance vient avec un prix. Dans une bataille épique contre les forces du mal, Mac doit décider à qui elle peut faire confiance et ce que vaut sa propre survie.

 

Source : Amazon.com / Traduction par moi-même.

 

Précédent avis sur la série : Avis : Iced - A Dani O'Malley novel de Karen Marie Moning (Fever serie) VO

 

Avis :

 

A ma grande surprise, ce nouveau livre de Karen Marie Moning n’est pas centré sur Dani comme le tome précédent. C’est bien MacKayla Lane qui nous fait un retour en fanfare dans ce tome (oui, je n’avais pas lu le résumé avant de commencer le livre, Karen Marie Moning est un des rares auteurs que j’achète encore les yeux fermés). Pourtant, le livre tente bien de feinter en nous montrant Dani au début de ce tome, mais rapidement, on passe sur Mac pour ne plus la quitter.

 

Dans Burned, on retrouve Dani et Mac là où on les avait laissé : dans un face à face tendu. Souvenez-vous, Mac avait appris à la fin du 5ème que Dani avait eu un rôle actif dans la mort d’Alina. Depuis cette révélation, Dani tente par tous les moyens de ne pas croiser Mac, persuadée qu’elle la déteste. Pendant tout le tome 6, Dani réussit à ne pas la croiser jusqu’à la fin, où Karen Marie Moning nous laissait en plein suspens alors que Mac et Dani se rencontraient pour la première fois après les révélations sur la mort d’Alina. Autant dire que ce tome 7 commence avec un échange tendu entre les deux jeunes femmes. Évidemment, l’échange ne se passe pas très bien. Mac n’est pas encore sûre de ses sentiments envers Dani. Elle veut la considérer comme non responsable de la situation mais elle est encore sous le choc de savoir que Dani est en un sens coupable de la mort de sa sœur. Quant à Dani, elle est persuadée que Mac lui en veut à mort, qu’elle la déteste pour ce qu’elle a fait et qu’elle veut la tuer (aaah la vision en noire et blanc du monde pendant l’adolescence). Le dialogue de sourds entre les deux se transforme en course poursuite qui se termine quand Dani passe à travers un des miroirs d’argent, ces portes vers d’autres dimensions, sous le regard effaré de Mac. Les miroirs sont maintenant instables et ne mènent pas forcément où ils l’indiquent. De plus, Mac sait que Dani n’a pas pris un des rares miroirs encore fiables. Dani peut rester bloquée à errer dans les miroirs pendant des jours, voir ne jamais en ressortir…

 

Après plusieurs jours, Mac se rend à l’évidence. Dani n’est pas ressortie des miroirs et risque de ne jamais revenir… Malheureusement, Mac a des problèmes plus pressants à régler. Des phénomènes étranges apparaissent là où le Hoar King s’est manifesté dans le monde. Un groupe de Sidhe-Seer inconnu mené par une puissante Sidhe-Seer, Jada, est arrivé en ville et tente de prendre le contrôle de l’abbaye. En parlant de l’abbaye, Cruce semble y avoir une influence de plus en plus forte et la leader des Sidhe-Seer garde secret ses rêves où il se manifeste. Mac doit en plus compter avec le Sinsar Dubh qui lui murmure de sombres promesses de pouvoir à l’oreille et qui commence à étendre son influence sur l’esprit de Mac jusqu’à un fatal blackout où Mac émerge au milieu de deux corps massacrés, celui de la Grey Woman et un humain. Vu les circonstances, elle n’a aucun doute que la personne qui a commis ce massacre n’est autre que elle-même…

 

Autant dire que, une fois de plus, nous sommes de nouveau au cœur de l’action. Passée la surprise de voir que Mac était de nouveau de personnage principal, c’est un plaisir de revoir le tandem Mac/Barrons. Il y a beaucoup à faire et c’est vraiment intéressant de se replonger dans ce Dublin séparé en différentes factions : Sidhe-seers, Seelies, Unseelies, Humains et Immortels. Des alliances contre nature se nouent pour tenter de remettre Dublin sur pieds et d’empêcher tant bien que mal que la ville soit déchirée par les conflits entre les différentes factions de la ville. On voit aussi apparaitre de nouvelles puissances en jeu notamment la mystérieuse Jada et une des légendaires princesses Unseelies, qui selon la légende, n’avait pourtant jamais été créé par le Unseelie King. On revoit aussi des personnages connus des précédents tomes : Christian, Ryodan, Jo, Dancer et Lor pour les plus notables. On a même une apparition des MacKeltar à la fin du livre. Que du beau monde pour une histoire qui fait la part belle à l’action et aux révélations.

 

Pour parler plus histoire, on sent que c’est un tome de transition qui met en place le décor pour le prochain tome. Il se passe beaucoup de choses, n’ayez pas peur, mais on sent que Karen Marie Moning place ses pions, fait du ménage, introduit les nouveaux personnages importants et règle certains problèmes (Christian et la Crimson Hag notamment). Toute cette préparation laisse tout de même un peu sur sa faim, beaucoup de problèmes restent en suspens. Cependant, n’ayez pas peur, il se passe beaucoup de choses et je peux vous dire que vous ne voyez pas passer le livre. Cependant, à la fin du tome, je me suis dit « Ah! Dans le prochain tome, tout va vraiment commencer! ». Karen a dégraissé, préparé, récupéré les personnages importants. Tout est prêt pour la suite. Attention, ne pensez pas que je n’aime pas les tomes de transition, il en faut bien entendu! Cela laisse juste sur sa faim, mais cela augure un prochain tome bien rempli et qui ne va pas tergiverser pendant les premiers chapitres.

 

Côté personnages, il y a du monde dans ce tome-ci, ce qui renforce l’idée que Karen réunit ses pions pour un beau final. C’est un plaisir de revoir Mac! J’étais un peu triste de voir que Dani n’était plus sur le devant de la scène dans ce tome mais j’avais oublié à quel point Mac est cool! Forte, courageuse, badass mais en constante lutte contre son parasite indésirable, le Sinsar Dubh. En parlant de ce livre, il est comme un personnage à part entière, avec ses dialogues, sa personnalité. J’aime le côté tentateur et corrupteur et la difficulté que Mac a à contrôler cette puissance énorme qui lui parle constamment. J’aime beaucoup cette relation hôte/parasite et le petit côté facétieux/psychopathe du livre, capable de plonger Mac dans l’horreur tout comme de lui sauver la vie au bon moment. Barrons est bien entendu de la partie, assez égal à lui-même. Je l’ai trouvé un peu en retrait dans ce tome. De plus, je suis assez mitigée sur ce que l’on apprend sur lui et Mac. Barrons et Mac ont couché ensemble quand il est venu la voir peu après qu’elle soit arrivée à Dublin. Il a effacé sa mémoire quand il a vu qu’elle regrettait. Mac commence à avoir des lambeaux de souvenirs qui refont surface, elle n’est pas contente et accuse Barrons de l’avoir trahi. Mouais. Cela fait un peu « faux » et donne l’impression que Karen a voulu mettre du doute dans l’esprit de Mac mais s’est mal débrouillée. Ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, ça sonne mal et ça fait une scène de fesse un peu gratuite. Je pense qu’il y avait d’autres moyens pour que Barrons et Mac trouvent un sujet de dispute tout au long du livre. Ryodan est aussi de la partie et on en apprend un peu plus sur lui. Il commence à se différencier de Barrons (mon reproche au précédent tome) et on cerne de plus en plus son caractère et sa personnalité. On le découvre un peu plus humain, soucieux de protéger ce qui est sien. Il reste tout de même bien arrogant et imbu de lui-même mais c’est aussi ce qui est son charme. J’ai mon petit coup de cœur pour Lor, un des Immortels. Il me fait rire et a un petit côté beau gosse, tombeur de ses dames et nounours bourru qui apporte un peu de légèreté dans le livre. J’ai beaucoup apprécié les scènes où il apparaissait. Les autres personnages secondaires importants ne sont pas en reste mais j’attends le tome suivant pour voir les histoires qui les impliquent avancer. Je suis très intéressée par la (les?) princesse Unseelie. Cela amène un petit élément mystérieux et incontrôlable dans ce puzzle où les pièces s’emboitent. J’attends aussi avec impatience que Cruce se réveille (je veux!). Enfin, est-ce que Christian a retrouvé une partie de sa sanité? Ou allons-nous avoir des surprises de ce côté? Et qu’en est-il du Unseelie King? Va-t-il se décider à agir directement dans le monde humain? Rhaaaaa, les bad guys décidémment, c’est les personnages qui m’attirent.

 

Vous avez sûrement constaté que je n’ai pas parlé d’un personnage pourtant important, Dani. Et c’est là que j’arrive à mon point mitigé de ce tome. Je ne sais pas trop me positionner quant à son évolution drastique dans ce tome. Je ne pensais pas que l’on allait revoir Dani si tôt et encore moins d’apprendre qu’elle avait une seconde personnalité, Jada. Je m’attendais encore moins à ce que Jada soit maintenant la personnalité dominante et surtout pas du tout que Dani/Jada allait prendre 5/6 ans (et des boobs) entre son entrée et sa sortie du dédale des miroirs! Autant dire que oui, cela surprend clairement, je pense que personne n’avait la moindre idée que cela allait arriver. Que Dani reste longtemps dans les miroirs, oui. Qu’elle en ressorte affectée, changée, plus dure, oui. Avec une seconde personnalité maintenant dominante, pourquoi pas, j’aime assez l’idée en réalité d’avoir deux personnalités : la personnalité fofolle de Dani, l’ado, la bravache, la toute jeune avec ses réflexions d’ado et la personnalité froide, guerrière, la survivante en la personne de Jada. Par contre, c’est donc bien pratique que celle-ci ait pris quelques années! Maintenant, c’est légal de faire des galipettes avec! Graaaaaaaa, la Fée n’est pas contente! Je m’attendais à mieux de la part de Karen Marie Moning! J’appréciais de voir la personnalité d’ado de Dani, de voir comment elle gérait cet univers post-apocalyptique et ses pouvoirs à un âge où tu as habituellement d’autres préoccupations. J’adorais la voir interagir avec Ryodan et pester contre lui, comme une ado avec sa famille. Là, cela n’a pas raté, maintenant que ce n’est plus illégal, relation en vue entre Ryodan et Jada/Dani. Oooooh quelle surprise *air faussement étonné*. Zou, un beau bisou goulu! Dis-donc c’est bien pratique les miroirs d’argent, cela pourrait intéresser pleins de gens louches! Je m’étais fait la réflexion en lisant le précédent tome que ça allait être compliqué de donner une romance à Dani avec Ryodan vu le jeune âge de celle-ci. La seule romance potentielle que je voyais était avec Dancer, certes un peu plus âgé, mais moins horriblement dérangeante qu’avec un être immortel. Karen Marie Moning a réglé le problème… à mon grand désespoir… (et je trouve quand même cela dérangeant).

 

Bref, pour résumer, un tome de transition où on sent clairement que tout se met en place pour le final. On revoit beaucoup de personnages pour notre plus grand plaisir et surtout MacKayla, qui est un personnage que j’aime toujours autant. Je suis cependant très mitigée concernant le sort de Dani et y voit surtout une facilité pour enfin nouer une romance entre deux personnages qui n’auraient JAMAIS dû avoir une possible relation amoureuse. Je me sens un peu trahie par l’auteur qui prend la solution de facilité. C’est la première fois que je suis déçue par Karen, j’ai l’impression que Dani a été sacrifiée sur l’autel des relations amoureuses obligatoires. Malgré cela, je vais lire le tome suivant rien que pour avoir le dénouement de cette saga passionnante. L’univers reste original et travaillé, la plupart des personnages ont une évolution intéressante (notamment Mac, Cruce, Christian). J’espère que le prochain tome sera à la hauteur de mes attentes.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 09:59

Quatrième de couverture : Un amnésique se sauve d’un hôpital psychiatrique après avoir appris le nom de la personne qui l’a fait interner : sa propre sœur. Celle-ci lui révèle qu’il s’appelle Corwin et qu’il est l’un des neuf frères qui se disputent le royaume d’Ambre, le seul monde réel (les autres n’étant que ses reflets). Premier volume de la série des princes d’Ambre où Zelazny a su éclairer l’étrange modernité des contes de fées.

 

 

 

 

Avis : Cela fait très longtemps que j’ai les deux premiers tomes de cette série dans ma bibliothèque mais je ne me suis décidée que récemment à commencer le premier tome de ce long cycle (10 tomes). J’ai en plus profité de mes récentes vacances pour trouver les tomes 3, 4 et 5. Il ne me reste plus qu’à mettre la main sur les cinq derniers tomes!

 

Le quatrième de couverture étant un bon résumé du début du livre, je ne vais pas en rajouter plus. Après une brève introduction montrant Corwin amnésique, celui-ci retrouve progressivement ses facultés au fur et à mesure qu’il revient en contact avec sa vie de prince d’Ambre. Sa sœur Flora l’a fait interner et le surveille étroitement sur l’Ombre Terre à la demande d’Eric, frère détesté de Corwin. La situation politique en Ambre est incertaine : Obéron, le roi d’Ambre a disparu et ses enfants se disputent le trône. Corwin décide de revenir en Ambre et de clamer son droit au trône.

 

Bien évidemment, tout ne se passe pas comme prévu, Corwin est affaibli et n’a pas récupéré l’entièreté de ses pouvoirs, notamment sa capacité à se mouvoir dans les Ombres et donc à atteindre Ambre. C’est donc avec l’aide d’un  de ses frères, Random, qu’il va retourner en Ambre avec pour objectif de récupérer ses pouvoirs en chemin. Il va aussi falloir éviter en chemin les sbires d’Eric qui ne souhaite pas que Corwin atteigne Ambre vivant.

 

La première chose qui frappe dans ce livre est l’écriture très fluide de l’auteur. C’est simple, clair et étonnamment facile à comprendre. Pourtant, le concept de naviguer dans les Ombres pour atteindre Ambre, le seul monde réel, peut paraitre compliqué au premier abord. Cependant, l’auteur a pris le parti de faire des explications courtes et simples permettant de facilement saisir et assimiler le concept. Cela nous permet d’apprécier rapidement les différents mondes traversés et le pouvoir immense des princes d’Ambre, capable de passer d’un monde à l’autre par la seule force de leur volonté. L’univers parait à la fois très concret et onirique, avec des possibilités infinies pour ceux qui peuvent se mouvoir dans les Ombres.

 

Corwin est le personnage principal du livre, un des princes d’Ambre, héritier potentiel du trône. Cependant, bien qu’il soit désigné comme le héros du livre, il est intéressant de constater qu’il n’apparait pas réellement comme étant quelqu’un de « bien ». Il veut le trône surtout parce que Eric, le frère qu’il déteste le plus, veut lui-même le trône. Est-il pour autant le plus apte à régner? Ce n’est pas si clair que cela. Attention, Corwin n’est clairement pas quelqu’un de mauvais, il est même plutôt sympathique, mais on sent que c’est quelqu’un d’aguerri, un maître de la politique et non une personne altruiste.

 

Le plus intéressant dans ce livre est de voir la mise en place de l’implacable jeu politique qui se tisse entre les frères et sœurs pour obtenir le trône d’Ambre. Alliances, mésalliances et trahisons sont au programme. De plus, Corwin est un héros volontaire et qui n’a pas peur de se lancer dans la bataille. Il est aussi agréable de voir que parfois, les choses tournent mal, voir même très mal pour le héros. Zelazny n’hésite pas à mettre Corwin dans des situations délicates, nous faisant nous demander comment il va s’en sortir. Le scénario est plein de rebondissements et de retournements de situations : tout ce que j’aime.

 

Pour conclure, il s’agit du premier tome d’une longue série de livres et pour une introduction, c’est clair et on est directement dans le cœur de l’action. Les concepts majeurs de l’univers sont clairement expliqués et facilement assimilés par le lecteur. Je suis actuellement dans la lecture du tome 2 (Les fusils d’Avalon) qui est tout aussi passionnant. Le jeu politique continue à se développer pour mon plus grand plaisir.

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 16:00
 
Pour continuer dans la lancée des jeux fortement axés sur la narration, je vais parler d’un jeu fraîchement terminé : Danganronpa : Trigger Happy Havoc.
 
danganronpa-trigger-happy-havoc-box
 
Comme pour Zero Escape : Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors, je vais commencer par un avertissement. C’est encore une fois un jeu fortement axé sur la narration bien qu’il y a plus d’éléments différents de gameplay. Cela peut donc ne pas plaire à tout le monde.
 
L’histoire, c’est quoi?
 
Hope’s Peak Academy est la plus prestigieuse des écoles du pays, n’accueillant que les meilleurs lycéens dans leurs propres catégories. Cette année ne déroge pas à la règle et le pays entier échange des informations sur qui va être admis cette année. Ainsi, le Ultimate Baseball Player va être admis, tout comme la Ultimate Fashionista et bien d’autres encore.
 
Nous incarnons Makoto Naegi, un lycéen tout à fait ordinaire. Suite à un tirage au sort, il se retrouve admis à Hope’s Peak Academy, faisant de lui le Ultimate Good Luck Student. Lorsqu’il entre dans l’académie lors de son jour d’admission, Makoto est pris d’un malaise et s’évanouit. Lorsqu’il se réveille, il est seul dans une salle de classe étrange avec un prospectus l’enjoignant de se rendre au gymnase pour la cérémonie d’ouverture. Là, il découvre 14 autres étudiants, tous les Ultimate dans leur genre, à se demander ce qu’ils font ici et ce qu’il se passe.
 
C’est à ce moment que le directeur apparait : Monokuma, un étrange ours en peluche. Dans la stupeur générale, il explique que les 15 étudiants présents vont devoir vivre pour toujours dans l’académie sans aucun espoir de sortie. Enfin, il existe bien un moyen pour sortir : il suffit de tuer quelqu’un et de ne pas se faire prendre…
 
L’avis de la Fée, c’est quoi?
 
J’avais vu le trailer de ce jeu et il m’avait vraiment fait envie, que ce soit pour la direction artistique, l’histoire et les personnages. L’histoire fait vraiment penser à un mélange entre Phoenix Wright, Battle Royale et un animé de school life. On ajoute une petite pincée de Zero Escape et on obtient Danganronpa. Pour information, j’ai joué en difficulté Medium.
 
L’histoire est divisée en plusieurs chapitres où chaque chapitre correspond à un meurtre que les survivants doivent élucider. Car si le meurtrier doit commettre le crime parfait pour sortir, les autres doivent absolument trouver le meurtrier sous peine de tous mourir, sauf le meurtrier qui pourra sortir de l’école. Dans chaque chapitre, on a plusieurs types de gameplay :
- La school life (Free Time) où on peut explorer l’école et approfondir les relations avec les autres personnages pour en apprendre plus sur eux.
- L’enquête après qu’un meurtre ait été commis impliquant collecte d’indices et interrogatoires des témoins.
- Le procès où l’on doit découvrir et prouver l’identité du meurtrier.
 
La school life est une partie sympathique à jouer. Discuter avec les autres personnages et en apprendre plus sur eux est vraiment appréciable et permet d’en découvrir plus. De plus, cela permet de débloquer certaines capacités qui donnent des bonus lors des différents gameplays des procès, ce qui encourage encore plus à aller découvrir les différentes personnalités présentes dans l’école. L’exploration permet d’en apprendre subtilement de plus en plus sur l’école mais aussi de collecter des Monokuma coins que l’on peut utiliser pour obtenir des cadeaux à donner à nos camarades.
   
20121206 danganronpa02
 Les protagonistes de Danganronpa
 
Le procès en lui-même est mis en scène de manière très dynamique qui est servi par différents gameplays plus ou moins réussis. Ainsi le gameplay de « Unending Debat » est fun et dynamique bien que certaines fois, on se retrouve à faire du trial and error. Le gameplay de pendu est assez anecdotique et n’apporte pas grand-chose. Le petit gameplay de rythme est assez amusant (j’aime les jeux musicaux, je n’y peux rien) mais se complique inutilement vers la fin du jeu. Enfin, on a aussi à reconstituer le déroulement du meurtre en plaçant des images dans une petite BD façon comics. Ce petit gameplay clôt de manière agréable les procès bien que parfois, certaines images à placer ne sont pas suffisamment explicites.
 
Heureusement, tous ces gameplays plus ou moins réussis ne brisent pas l’immersion dans l’histoire. Les personnages ont le côté loufoque des animés japonais avec des personnalités ultra marquées voir caricaturales. On peut ne pas aimer mais cela correspond parfaitement à l’ambiance du jeu. De plus, les personnages sont  presque tous attachants à leur manière, que ce soit par leur façon d’être, leurs secrets et leurs réactions. Mes préférences vont à Kyoko, Byakuya, Toko, Aoi, Chihiro et Mondo. Mais mon petit chouchou, c’est Monokuma. Le maître des lieux est juste excellent de par son côté nounours psychopathe. Tous les personnages sont en plus servis par un doublage de qualité (en anglais en tout cas) avec une mention spéciale pour Monokuma. Je ne dévoilerais rien de l’histoire mais on a les réponses à toutes nos questions bien qu’il y ait un gros flou par rapport à un point qui m’a un peu gêné.
monokuma.png
 Monokuma
 
Visuellement parlant, le jeu en met plein les yeux pour peu que l’on ne soit pas allergique à l’animation japonaise. Les personnages sont visuellement impeccables que ce soit dans le design et leurs animations. Les environnements sont très jolis et surtout, j’aime les animations de « mise en place du décor » lorsque l’on rentre dans les pièces. Cela donne une personnalité visuelle unique au jeu. L’interface fait très fortement penser à Persona 4, colorée et très clean.
 
Un mot sur le School mode, une version « What if » du jeu qui se débloque après avoir terminé le mode Story. Ce n’est clairement pas pour tout le monde car c’est plus un mini-game de collecte de ressources et de constructions entrecoupés de phases de Free Time. Cela permet surtout d’en apprendre davantage sur les autres personnages et débloquer les capacités que l’on n’a pas pu obtenir dans le Story Mode. Si toutes les conditions sont réunies, on peut obtenir des fins avec chaque personnage pour peu que l’on ait développé suffisamment sa relation avec. C’est funny mais très répétitif. A tester pour les curieux, les amateurs de collectes de ressources et les complétionnistes. Les autres peuvent passer leur chemin.
 
Pour conclure, les amateurs de jeux narratifs y trouveront sans difficulté leur compte pour peu que vous appréciez les animés japonais. Le gameplay reste assez simple et parfois dirigiste mais il est un bon support à l’histoire. Les personnages sont la meilleure partie du jeu avec une mention spéciale pour Monokuma et s’intègrent à merveille dans cette version High School de Battle Royale. Pour finir, un deuxième Danganronpa va sortir cet automne. Vu le plaisir que j’ai eu à jouer au premier, je jouerais au deuxième dès qu’il sortira.
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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 15:24

Pour mon retour en fanfare sur mon blog et les chroniques, j’ai choisi de faire une petite review d’un des derniers jeux auxquels j’ai joué : Zero Escape : Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors sur Nintendo DS.

 

cover large 

 

Un petit avertissement avant tout : c’est un jeu presque exclusivement axé sur la narration où le gameplay est plus accessoire qu’autre chose. Ce n’est donc pas un jeu qui peut plaire à tout le monde et il faut bien savoir où l’on met les pieds avant de se lancer.

 

 

L’histoire, c’est quoi?

On incarne Junpei, jeune homme de 21 ans, qui se réveille dans la cabine d’un navire en train de couler. En panique et ne sachant pas ce qu’il fait là, il réussit à sortir de sa cabine en résolvant une énigme. Après avoir erré dans les couloirs du bateau, il finit par trouver 8 autres personnes, toutes aussi déboussolées que lui. Où sont-ils? Que font-ils ici? Et quels sont ces étranges bracelets accrochés à leurs poignets affichant des chiffres allant de 1 à 9? Alors qu'ils s'interrogent, une voix résonne dans le bateau. 

 

La voix appartient à « Zero » qui leur explique qu’il a amené ces 9 personnes ici pour participer au « Nonary Game ». En combinant les chiffres de leurs bracelets pour ouvrir des portes numérotées et en résolvant des énigmes, ils vont devoir trouver la porte 9 pour pouvoir sortir du navire. Pour cela, ils ont 9 heures…

 

L’avis de la Fée, c’est quoi?

Comme mon avertissement l’indique, ce jeu est lourdement axé sur la narration, l’histoire, ses mystères et ses personnages. Le gameplay ici est secondaire et basé sur des choix à faire et des énigmes à résoudre pour pouvoir avancer dans l’histoire. Les graphismes et les animations des personnages sont bien travaillés et compensent pour des environnements un peu moins inspirés. Cependant, l’emphase du jeu est mise sur l’histoire et c’est là où il brille. Je ne rentrerai dans aucun détail mais les mystères sont nombreux, les participants involontaires du Nonary Game ne sont pas ce qu’ils semblent être et tout ceci va rapidement partir en cacahuète (pour notre plus grand plaisir!).

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Les 9 participants au Nonary Game

 

En fonction de nos choix, on peut obtenir différentes fins qui donnent plus ou moins d’explications sur ce qui se passe sur ce navire et sur le pourquoi de ce Nonary Game. Faire plusieurs fins est indispensable pour découvrir tous les mystères qui entourent le jeu et les personnages et, surtout, la véritable fin n’est accessible qu’après avoir terminé au moins une fois le jeu (d’une certaine manière). Refaire les fins est en plus encouragé et simplifié une fois que l'on a terminé au moins une fois le jeu. On peut accélérer les dialogues que l’on a déjà fait, ce qui nous permet de gagner du temps (et pas qu’un peu!) et d’arriver plus rapidement aux choix et dialogues que nous n’avions pas encore fait. Cela peut paraitre une hérésie, mais quand cela fait 3 fois que tu recommences le jeu pour découvrir une nouvelle fin, tu es bien content de pouvoir skipper les longs dialogues que tu as déjà lu pour la 3ème fois (surtout ceux du tout début du jeu).

Comme dit plus haut, l’autre composante du jeu, c’est les puzzles à résoudre. Derrière chaque porte numérotée se trouve un puzzle que les participants doivent résoudre pour ouvrir d’autres portes permettant de découvrir de nouvelles portes numérotées jusqu’à atteindre la fameuse porte 9. La plupart de ces puzzles sont complexes et intéressants mais certains sont clairement un peu tirés par les cheveux et/ou peu clairs (deux en particulier m’ont bien cassé les pieds).

Personnellement, j’aime beaucoup ce genre de jeu très narratif axé sur l’histoire et la découverte des personnages surtout quand le genre est parfaitement assumé comme ici. L’histoire est très bien écrite, laisse tout de même le joueur réfléchir et faire ses propres conclusions sans le prendre par la main, ce qui est très appréciable. Les différentes fins sont très sympas à explorer et nous permettent de reconstruire la véritable histoire au fur et à mesure. certaines sont indispensables, d'autres plus accessoires et on est heureux d'avoir enfin le fin mot de l'histoire avec la "true End" qui nous donne toutes les réponses, malgré le petit twist « What the fuck! » de la fin. On va dire que c’est la petite touche de mystère pour nous donner envie de jouer à la suite.

Car oui, il y a une suite! Zero Escape : Virtue’s Last Reward est sortie sur PS Vita et remet en scène un nouveau Nonary Game. J’ai commencé à jouer à cette suite et l’histoire semble TRÈS prometteuse! Les puzzles ont aussi l’air d’être beaucoup plus corsés (de ce que j’en ai vu).

Pour conclure, ce jeu se déguste comme un bon thriller. Les multiples fins sont vraiment chouettes à faire (la True End!) et les puzzles sont pour la plupart complexes sans être pénibles. A faire pour ceux qui aiment les jeux vraiment axés sur la narration et qui s’assument comme tels.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 09:28

Cela fait un bon moment que je n'ai pas publié de billets!

 

Je n'ai pas oublié ce blog mais mes lectures se sont faites plus rares ces derniers temps pour diverses raisons.

 

La principale raison est que je sors d'une période intensive au travail qui m'a complètement coupé de mes loisirs par faute de temps (je n'ai d'ailleurs pas très bien vécu cela ayant la vilaine impression de vivre pour travailler et non travailler pour vivre). Du coup, mes projets lecture sont tombés à l'eau pendant cette longue période et j'ai un peu de mal à me remettre dedans, d'autant plus que je suis tombée dans la lecture de quelques livres de JDR qui accaparent mon temps lecture.

 

J'ai un projet de chronique d'un jeu vidéo qui occupe très (trop?) facilement mon temps et j'envisage toujours de publier sur ce blog la campagne d'Anima que je masterise en solo à mon caribou. J'y songe suffisamment sérieusement et ai commencé à corriger quelques fautes d'orthographes de certains textes :)

 

Il est sûr que le rythme de publication ne sera pas très intensif (mais il ne l'a jamais été) mais je vais réinvestir lentement mais sûrement ce blog, qui ne méritait pas ce long silence.

 

A bientôt!

 

 

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 20:36

http://2.bp.blogspot.com/_yFpBBZAPceo/TU8OZcfW6pI/AAAAAAAAAWM/sol97SmrHQQ/s1600/rachel-morgan-1.jpgQuatrième de couverture : Rachel Morgan est une jeune femme comme les autres… mais il ne faut pas se fier aux apparences : c’est une sorcière! Après sept ans passés à chasser les criminels qui se cachent parmi les créatures de la nuit, Rachel démissionne et lance sa propre agence. Le seul problème, c’est que personne n’est censé quitter cette police très spéciale, et Rachel est aussitôt traquée par des tueurs munis d’un bel assortiment de malédictions bien vicieuses. Le seul moyen de s’en sortir? S’associer avec une vampire envoûtante et pour le moins inquiétante…

Source : Amazon.fr


Avis : J’ai terminé il y a un petit moment ce livre (je suis terriblement en retard sur les avis de lecture…) que j’avais acheté sur un coup de tête. Quelques jours après mon achat, je vois en plus que cette série m’est recommandée par Zina sur ce blog. Du coup, je me suis lancée plutôt confiante dans ma lecture et je me suis laissée prendre dans l’histoire avec beaucoup de plaisir.


Rachel Morgan est une Coureuse du SO (Sécurité d’Outremonde) et pas une des plus mauvaises, mais elle ne se coltine que des courses minables, son patron ne lui refilant que des Courses pourries. En ayant marre, elle finit par décider de quitter le SO. Petit problème, personne ne quitte le SO et la dernière personne qui a tenté de le faire a été retrouvé morte. Mais Rachel n’est pas impressionnée et elle démissionne, accompagnée (à sa grande surprise) de Jenks, un pixie charmeur et d’Ivy, une vampire et accessoirement la meilleure Coureuse du SO. C’est là que les ennuis commencent…


Une première chose que j’ai vraiment apprécié dans ce premier tome, c’est l’histoire du monde et de sa mythologie. Kim Harrison prend le temps de présenter son monde et d’expliquer comment on en est arrivé là sans être barbante. Cela devient beaucoup trop rare d’avoir des explications sur l’univers dans lequel vivent les héros que j’ai beaucoup apprécié savoir comment les créatures de l’Outremonde sont devenues aussi présentes dans la société. En règle générale, l’auteur ne nous laisse jamais dans le flou. 


Le personnage de Rachel m’a beaucoup plu. Elle est marrante, dynamique et souvent complètement inconsciente des dangers dans lesquels elle se fourre. Habituellement, je ne supporte pas les héroines du genre mais j’ai bizarrement accroché avec elle. Il faut dire que malgré son côté un peu suicidaire (« Et si j’allais me jeter dans la gueule du loup? »), elle n’est pas sans ressource et a l’air d’une sorcière puissante. Je trouve très sympa de la voir faire ses potions et nous donner pleins d’explications sur la magie et comment elle la pratique. Cela donne à Rachel beaucoup de corps et de personnalité. Il faut dire aussi que j’ai rarement lu des livres d’Urban Fantasy avec une héroïne sorcière alors j’ai sans doute aussi beaucoup apprécié la nouveauté. J’ai vraiment hâte de voir plus de magie et plus de potions en action. 


L’atout charme de la série, ou en tout cas, mon atout charme, c’est Jenks. Habituellement, ce genre de personnage dans les livres se croit drôle mais est en réalité plus pénible et boulet qu’autre chose. J’ai tendance à détester ces personnages qui sont des Jar Jar Binks en puissance : pas drôle et tête à claque. Hors, Kim Harrison évite tous les clichés et fait de Jenks un personnage aux ressources incroyables : drôle sans être lourd, loyal, courageux, attentionné envers sa famille. Ce personnage dégage une force incroyable malgré sa petite taille et on sait que l’on peut compter sur lui. C’est clairement mon préféré dans la série et il m’a impressionné tout au long du livre.


Je suis un peu plus réservée sur Ivy. Elle parait forte et distante mais on se rend compte rapidement que ce n’est pas le cas. Je lui reproche pas mal de ne pas être assez sincère avec Rachel. Habiter avec une vampire implique beaucoup de règles qu’elle n’a pas expliqué à Rachel et ce qui conduit à beaucoup de quiproquos et de tensions. Je trouve dommage de laisser Rachel dans le flou et encore plus de lui reprocher ensuite d’avoir fait des erreurs. Heureusement, on se rend compte qu’elle tient à Rachel mais j’aimerais qu’elle se la joue moins vampire mystérieuse et plus amie sincère. 


Niveau histoire,le rythme est vraiment agréable à suivre et on se laisse porter par les moments plus calmes tandis que l’on dévore les phases plus action/infiltrations. J’ai beaucoup apprécié les phases infiltrations et le fait que Rachel ne peut pas compter sur la force brute pour parvenir à ses fins. Cela donne des passages plus fins et donne beaucoup de tensions à certaines scènes car elle n’est pas Wonder Woman. Une mention spéciale à tous les passages avec Trent Kalamack. Ce personnage est vraiment intéressant tout en gardant une vraie part de mystère. Un méchant comme je les aime qui a l’air de ne reculer devant rien pour atteindre ses buts. J’ai hâte de le revoir, il me semble très prometteur. Et j’aime beaucoup la relation étrange qu’il développe avec Rachel. Une histoire pleine d’actions mais de moments plus calmes, donnant un rythme agréable au livre.


Je vais finir avec un bémol : Nick. Ce personnage tombe comme un cheveu sur la soupe. Il me semble louche et peu digne de confiance, surtout après ce qu’il fait à Rachel. J’ai du mal à lui trouver quelque chose de positif et je n’aime pas le fait que Rachel s’intéresse à lui. Il me semble… pas à sa place dans l’histoire. De plus, je trouvais plutôt agréable de ne pas avoir d’histoire d’amour (pour une fois) et son apparition donne un peu l’impression que l’auteur s’est rendu compte que l’héroïne n’avait pas d’intérêt amoureux et qu’il fallait vite lui en trouver un. J’ai beaucoup de réserve pour le personnage, j’attends de voir ce que cela va donner dans les prochains tomes.


Bref, j’ai beaucoup apprécié ce premier tome : l’univers, l’héroïne et la plupart des principaux protagonistes. Le grand méchant semble à la hauteur (ce qui est un immense plus). J’ai vraiment hâte de lire la suite et de continuer à explorer l’univers de Rachel Morgan.

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