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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 16:00
 
Pour continuer dans la lancée des jeux fortement axés sur la narration, je vais parler d’un jeu fraîchement terminé : Danganronpa : Trigger Happy Havoc.
 
danganronpa-trigger-happy-havoc-box
 
Comme pour Zero Escape : Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors, je vais commencer par un avertissement. C’est encore une fois un jeu fortement axé sur la narration bien qu’il y a plus d’éléments différents de gameplay. Cela peut donc ne pas plaire à tout le monde.
 
L’histoire, c’est quoi?
 
Hope’s Peak Academy est la plus prestigieuse des écoles du pays, n’accueillant que les meilleurs lycéens dans leurs propres catégories. Cette année ne déroge pas à la règle et le pays entier échange des informations sur qui va être admis cette année. Ainsi, le Ultimate Baseball Player va être admis, tout comme la Ultimate Fashionista et bien d’autres encore.
 
Nous incarnons Makoto Naegi, un lycéen tout à fait ordinaire. Suite à un tirage au sort, il se retrouve admis à Hope’s Peak Academy, faisant de lui le Ultimate Good Luck Student. Lorsqu’il entre dans l’académie lors de son jour d’admission, Makoto est pris d’un malaise et s’évanouit. Lorsqu’il se réveille, il est seul dans une salle de classe étrange avec un prospectus l’enjoignant de se rendre au gymnase pour la cérémonie d’ouverture. Là, il découvre 14 autres étudiants, tous les Ultimate dans leur genre, à se demander ce qu’ils font ici et ce qu’il se passe.
 
C’est à ce moment que le directeur apparait : Monokuma, un étrange ours en peluche. Dans la stupeur générale, il explique que les 15 étudiants présents vont devoir vivre pour toujours dans l’académie sans aucun espoir de sortie. Enfin, il existe bien un moyen pour sortir : il suffit de tuer quelqu’un et de ne pas se faire prendre…
 
L’avis de la Fée, c’est quoi?
 
J’avais vu le trailer de ce jeu et il m’avait vraiment fait envie, que ce soit pour la direction artistique, l’histoire et les personnages. L’histoire fait vraiment penser à un mélange entre Phoenix Wright, Battle Royale et un animé de school life. On ajoute une petite pincée de Zero Escape et on obtient Danganronpa. Pour information, j’ai joué en difficulté Medium.
 
L’histoire est divisée en plusieurs chapitres où chaque chapitre correspond à un meurtre que les survivants doivent élucider. Car si le meurtrier doit commettre le crime parfait pour sortir, les autres doivent absolument trouver le meurtrier sous peine de tous mourir, sauf le meurtrier qui pourra sortir de l’école. Dans chaque chapitre, on a plusieurs types de gameplay :
- La school life (Free Time) où on peut explorer l’école et approfondir les relations avec les autres personnages pour en apprendre plus sur eux.
- L’enquête après qu’un meurtre ait été commis impliquant collecte d’indices et interrogatoires des témoins.
- Le procès où l’on doit découvrir et prouver l’identité du meurtrier.
 
La school life est une partie sympathique à jouer. Discuter avec les autres personnages et en apprendre plus sur eux est vraiment appréciable et permet d’en découvrir plus. De plus, cela permet de débloquer certaines capacités qui donnent des bonus lors des différents gameplays des procès, ce qui encourage encore plus à aller découvrir les différentes personnalités présentes dans l’école. L’exploration permet d’en apprendre subtilement de plus en plus sur l’école mais aussi de collecter des Monokuma coins que l’on peut utiliser pour obtenir des cadeaux à donner à nos camarades.
   
20121206 danganronpa02
 Les protagonistes de Danganronpa
 
Le procès en lui-même est mis en scène de manière très dynamique qui est servi par différents gameplays plus ou moins réussis. Ainsi le gameplay de « Unending Debat » est fun et dynamique bien que certaines fois, on se retrouve à faire du trial and error. Le gameplay de pendu est assez anecdotique et n’apporte pas grand-chose. Le petit gameplay de rythme est assez amusant (j’aime les jeux musicaux, je n’y peux rien) mais se complique inutilement vers la fin du jeu. Enfin, on a aussi à reconstituer le déroulement du meurtre en plaçant des images dans une petite BD façon comics. Ce petit gameplay clôt de manière agréable les procès bien que parfois, certaines images à placer ne sont pas suffisamment explicites.
 
Heureusement, tous ces gameplays plus ou moins réussis ne brisent pas l’immersion dans l’histoire. Les personnages ont le côté loufoque des animés japonais avec des personnalités ultra marquées voir caricaturales. On peut ne pas aimer mais cela correspond parfaitement à l’ambiance du jeu. De plus, les personnages sont  presque tous attachants à leur manière, que ce soit par leur façon d’être, leurs secrets et leurs réactions. Mes préférences vont à Kyoko, Byakuya, Toko, Aoi, Chihiro et Mondo. Mais mon petit chouchou, c’est Monokuma. Le maître des lieux est juste excellent de par son côté nounours psychopathe. Tous les personnages sont en plus servis par un doublage de qualité (en anglais en tout cas) avec une mention spéciale pour Monokuma. Je ne dévoilerais rien de l’histoire mais on a les réponses à toutes nos questions bien qu’il y ait un gros flou par rapport à un point qui m’a un peu gêné.
monokuma.png
 Monokuma
 
Visuellement parlant, le jeu en met plein les yeux pour peu que l’on ne soit pas allergique à l’animation japonaise. Les personnages sont visuellement impeccables que ce soit dans le design et leurs animations. Les environnements sont très jolis et surtout, j’aime les animations de « mise en place du décor » lorsque l’on rentre dans les pièces. Cela donne une personnalité visuelle unique au jeu. L’interface fait très fortement penser à Persona 4, colorée et très clean.
 
Un mot sur le School mode, une version « What if » du jeu qui se débloque après avoir terminé le mode Story. Ce n’est clairement pas pour tout le monde car c’est plus un mini-game de collecte de ressources et de constructions entrecoupés de phases de Free Time. Cela permet surtout d’en apprendre davantage sur les autres personnages et débloquer les capacités que l’on n’a pas pu obtenir dans le Story Mode. Si toutes les conditions sont réunies, on peut obtenir des fins avec chaque personnage pour peu que l’on ait développé suffisamment sa relation avec. C’est funny mais très répétitif. A tester pour les curieux, les amateurs de collectes de ressources et les complétionnistes. Les autres peuvent passer leur chemin.
 
Pour conclure, les amateurs de jeux narratifs y trouveront sans difficulté leur compte pour peu que vous appréciez les animés japonais. Le gameplay reste assez simple et parfois dirigiste mais il est un bon support à l’histoire. Les personnages sont la meilleure partie du jeu avec une mention spéciale pour Monokuma et s’intègrent à merveille dans cette version High School de Battle Royale. Pour finir, un deuxième Danganronpa va sortir cet automne. Vu le plaisir que j’ai eu à jouer au premier, je jouerais au deuxième dès qu’il sortira.
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