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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 08:11

/!\ Attention spoilers ! Il s'agit du 20ème tome des aventures d'Anita Blake. Il sera fait mention des moments clés de l'intrigue de ce tome. Vous êtes prévenus ! /!\

 

http://media.mightyape.net.nz/images/products/10337369/Hit-List-Anita-Blake-20-UK-Ed-3680719-5.jpegQuatrième de couverture : Mon nom est Anita Blake. Les vampires m'appellent l'Exécutrice. Donc, quand une série de meurtres macabres et spectaculaires se déroule au nord-ouest de la côte Pacifique, la police locale m'appelle moi et mon collègue US Marshall Ted Forrester pour traquer ce tueur en série qui doit être, et ils en sont convaincus, un "monstre".

 

Mais je sais que certaines monstres sont bien réels. Harlequin a été le croque-mitaine du monde vampirique depuis plus de mille ans ; ils sont un secret si sombre que même mentionner leur nom peut vous faire gagner une sentence de mort. Maintenant, ils sont ici, aux Etats-Unis, chassant les tigres-garous et la police. Et moi.

 

Harlequin sert la Mère de toute l'Obscurité, le premier vampire. Elle était censée être morte, mais seul son corps a été détruit. Maintenant, la Sombre Maman est de retour, déterminée à tuer Edward et à me posséder. Et elle ne se soucie pas des cadavres qu'elle pourrait laisser sur son chemin.

 

(Traduction faite par mes soins)

 

Avis : Petite info : j'ai terminé le livre depuis quelques jours maintenant et j'écris mon avis un peu à froid, après réflexions et relecture de certains passages. Il est possible que je dise des choses sensiblement différentes par rapport aux réactions à chaud que j'ai faites sur le forum ABFA.

 

Les Anita Blake, ça a été un véritable coup de foudre à l'époque, quand j'avais dégoté le 3ème tome dans les rayons de mon supermarché. Le tome 4 est sorti peu après, me permettant d'enchainer directement les aventures d'Anita. Puis ensuite, j'ai lu le 1er et le 2ème tome. Et voilà, l'aventure Anita avait commencé pour moi. Je ne saurais dire pourquoi j'avais décidé de prendre "Le cirque des damnés" à l'époque. Pourtant, le "une aventure d'Anita Blake, chasseuse de vampire" ne m'inspirait pas confiance et me faisait penser furieusement à Buffy. Pourtant, je l'ai acheté et je continue à les lire. Et je dois dire que cette série m'a donné d'excellents moments de lecture comme de très grandes déceptions. Plus on a aimé, plus la chute est dure. Et autant, j'ai adoré les 9 premiers tomes, ai accepté le changement de cap du tome 10, puis ai déchanté à partir du tome 13 pour être de plus en plus déçue et par les personnages et par l'histoire malgré quelques rebonds (Skin Trade). Je ne vais pas épiloguer plus longuement sur les Anita et ma relation avec la série car 1/ cela va vous faire chier, 2/ cela risque de prendre des pages et des pages.

 

Je ne vais pas représenter les personnages principaux ni faire un résumé des précédents livres car je pars du principe que vous suivez la série si vous lisez cet avis. Sinon, je vais vous laisser vous noyer sous les noms des personnages comme une sadique (je plaisante, n'hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez une question concernant les Anita Blake). Et d'ailleurs, n'écoutez pas ce que dit Laurell, on ne peut pas prendre en cours de route la série des Anita Blake maintenant. C'était possible dans les premiers tomes, mais commencer avec le tome 10 ou même 20, impossible, vous n'allez rien comprendre.

 

Les Anita Blake, c'est une histoire d'amour fou qui tourne peu à peu en lassitude. Cela fait un moment que je les lis et j'ai sans nul doute évolué dans ma façon de lire. Mes goûts et mes attentes ont aussi évolué et je sens que je suis de plus en plus exigeante dans mes lectures. Depuis le tome 13, qui est la goutte d'eau qui a failli faire déborder le vase, les tomes peinent à retrouver le souffle du début : intrigues très légères, débauche de scènes de sexe au détriment de l'intrigue, personnages en surnombre et pas forcément très intéressants, accumulation de pouvoirs pour Anita jusqu'à ce que ça en devienne presque ridicule... Bref, je m'arrête là sinon j'en aurais pour des heures.

 

Autant dire qu'après Skin Trade, qui, malgré sa fin pitoyable, avait presque renoué avec la flamme des débuts avec une bonne intrigue policière avec en plus le retour d'Edward, personnage oh combien apprécié de beaucoup ; après Bullet qui renouait avec le summum du vide et des scènes de fesses en pagaille au détriment de l'intrigue, j'attendais beaucoup de Hit List. Je partais dans l'idée de ça passe ou ça casse. Le livre de la dernière chance. Et bien que ce tome soit passé  (Je l'ai lu d'une traite sans faire de pause contrairement à Bullet), j'ai vraiment peur de la suite et il a de trop nombreux défauts.

 

Souvenez vous, dans le précédent tome, the Mother of all Darkness (MOAD pour aller plus vite) avait violement pété le cul au conseil vampirique après sa supposée mort. Quand à Harlequin, la moitié s'est alliée avec elle étant donné qu'à la base, the Harlequin était sa garde personnelle. Autant dire que ça partait pas très bien pour Anita et sa clique, malgré le fait que certains membres de Harlequin l'aide, notamment pour la rapprocher des tigres-garous dorés qui font peur à MOAD au point que Harlequin (les gentils) a caché leur existance aux yeux de MOAD pendant des siècles. Au début de Hit List, nous retrouvons Anita et Edward sur une scène de crime et pour une fois, ils savent ce qu'est la victime, qui l'a tué et pourquoi. La victime est un tigre-garou, tué par Harlequin (les méchants) sur les ordres de MOAD. Le problème est qu'ils ne peuvent pas le dire à la police car cela équivaudrait à leur mettre une cible dans le dos pour que Harlequin (les méchants toujours) viennent les dégommer (mais oui, à cause de la règle qu'il ne faut pas prononcer leur nom. Oui, comme Voldemort). Déjà là, je me suis dit que c'était un peu con et que même sans dire le nom de Harlequin, ils auraient pu au moins prévenir les flics pour qu'ils sachent à quoi ils avaient affaire. Mais non, ils ne disent rien. Par contre, Edward soulève un point intéressant : et si le but de MOAD n'était pas l'élimination des tigres-garous mais de garder Anita suffisamment éloignée de chez elle et de sa base de pouvoir pour la capturer ? (On note qu'Edward a un cerveau et sait l'utiliser)

 

Le souci de cette intrigue policière, c'est qu'on sait déjà qui est le coupable et pourquoi dès le début du livre. Du coup, l'intrigue policière n'a plus grand intérêt et est même le plus souvent au point mort. L'histoire n'avance que peu, sauf quand Harlequin décide que c'est décidément trop lent et qu'ils se pointent faire les bad guy. Anita et Edward enquêtent certes sur ces meurtres mais ne font pas grand chose pour avancer alors qu'ils ont une bonne longueur d'avance sur les autres marshalls et la police. Ils cherchent à peine où pourrait se planquer Harlequin (sauf avec quelques tentatives timides comme l'utilisation de Bobby Lee comme garou limier, tentative qui se solde par un échec et qui arrive bien tard dans le livre). L'histoire avance uniquement quand Harlequin se décide à agir, mais attention, toujours sans blesser Anita. Déjà qu'on commençait à ne plus avoir peur pour elle, mais du coup, quand on apprend qu'ils la veulent vivante, on perd tout suspens. Bref, au final, quand on fait un résumé des évènements, on se rend compte qu'Anita et Edward ont plus subi que poursuivi Harlequin. Certes, cela donne lieu a des scènes d'actions pendant le livre, mais au final, heureusement que Harlequin s'est réveillé à ces moments là, sinon on y serait encore.

 

En parlant d'Harlequin, mis à part les meurtres, je les trouve un peu timorés et pas très efficaces. C'est donc ça qui fout la trouille aux vampires même les plus badass? Ben franchement, je ne les trouve pas si terrifiants que ça. Certes, ils sont rapides et plus forts que la moyenne (côté loup-garou) mais franchement, ils pourraient mieux utiliser leur cervelle et leurs forces ! En réfléchissant un peu, ils auraient pu chopper Anita seule pleins de fois et auraient même pu se débarasser de ses gardes sans aucun souci. Je les avais déjà pas trouvé très terrifiants lors de leurs premières apparitions et ils ne font rien pour me détromper. Bon, vous connaissez mon amour imodéré pour les bad guy et l'importance que je leur accorde. Là, franchement, j'ai vu beaucoup mieux ! Cependant, un bon point quand même pour eux car ils sont à l'origine d'une des seules scènes bien réussies du livre, la scène où Edward et Anita sont bloqués sur la route avec la forêt autour et des membres garous d'Harlequin dans les bois jouant au chat et à la souris alors que le soleil va se coucher : une très bonne scène avec une petite touche film d'horreur.

 

L'intrigue est donc pas très développée mais qu'en est-il des personnages? On s'était bien rendu compte dans le précédent tome qu'il y avait dix fois trop de monde à Saint-Louis et que le ménage n'était toujours pas à l'ordre du jour. Il va quand même falloir se décider à un moment Laurell car là, c'est juste plus possible. Nous nous retrouvons ici (avec bonheur) avec un casting réduit. Anita (of course), Edward, Olaf et Bernardo pour les plus connus. Nicky, Lisandro, Bobby Lee et quelques gardes pour les noms aperçus au fil des tomes. Ah on revoie aussi Alex, un tigre-garou rouge, mais j'avoue que j'avais COMPLETEMENT oublié son existence avant de le revoir dans ce tome, et encore, je me suis demandé qui c'était (heureusement qu'il y a une explication de qui il est et d'ailleurs, il ne sert à rien dans ce tome).

 

Commençons par Edward. Qui dit Edward dit souvent tome de qualité. Et force est de constater qu'il porte une bonne partie du bouquin sur les épaules. Cela reste un des personnages les plus intéressants et ayant gardé intact (ou presque) sa personnalité (Et oui, Richard, le dernier résistant, s'est fait lobotomiser dans le tome précédent, il est donc devenu un adorateur d'Anita qui couche avec tout ce qui bouge). J'aime le côté skizophrène du personnage avec sa personnalité de tueur implacable (Edward) et sa personnalité pour les gens normaux (Ted Forrester). Petit plus du livre, nous apprenons son véritable nom. Cependant, j'ai eu des frayeurs dans le livre. car décidément, je le trouve un peu trop "pratical" avec Anita. Quand ils vont dormir ensemble et qu'Anita évoque la possibilité que l'ardeur se réveille, Edward répond, placide, qu'ils "dealt with it" (qu'ils feront avec). Là, j'ai eu peur... Parce que NON Edward et Anita qui couchent ensemble, JAMAIS DE LA VIE ! Edward, c'est sacré, on ne touche pas. C'est comme coucher avec son frère jumeau. Et pourtant, j'ai l'impression que leur relation est de plus en plus borderline, comme si Edward se posait LA question : et si moi aussi je couchais avec elle? Mince, c'est le seul mâle qui n'avait aucun intérêt sexuel envers Anita (jusque là?) et c'était très bien comme ça. Il prenait plus ou moins bien ses déboires sexuels et métaphysiques (et franchement, c'est pas à n'importe qui que tu peux raconter que t'es une succube et que tu couches avec la moitié de la planète et que cette personne se fasse à l'idée). J'ai eu la trouille pendant tout le livre qu'ils finissent par coucher ensemble, la faute à l'ardeur et au "oups, faut que je nourrisse l'ardeur, vite couchons ensemble ! Au fait, ton prénom c'est quoi?" Si jamais Anita venait à coucher avec Edward, j'arrêterais la série directement.

 

Passons à Anita. Et pour une fois, merci Laurell, l'ardeur s'est tenu tranquille. Hallelujah !! C'est tellement rare qu'il faut le noter. Et oui, je le note en premier car l'ardeur est tellement (trop) important dans les derniers tomes qu'on a l'impression qu'Anita n'est réduite qu'à ça. Bon par contre, moi j'aime Anita avec ses défauts. Le fait qu'elle soit petite, mignonne mais sans plus. Là, et merci à Bellalouve sur ABFA de me l'avoir rappelé, mais Anita c'est devenue une bombe trop belle, trop mignonne, trop fragile qui fait craquer tous les hommes. Et c'est chiant au bout d'un moment. Mince, y a pas un gars qui veut lui dire qu'elle n'est pas son type, qu'elle est moche ? Et évidemment, elle a réussi à faire craquer directement un type dans ce tome. En plus, coup de chance, il s'agit d'un tigre qui a une facette dorée cachée ! Ils sont formidables ces tigres qui peuvent prendre plusieurs couleurs. Et ooooh le pauvre petit bichon est tout traumatisé car il est rejeté par les méchants tigres rouges car il n'est pas pur sang (comme les chevaux) ! Le pauvre malheureux, de son petit nom Ethan, va comme d'habitude craquer pour Anita au point que ce gentil tigrou se dévoue pour coucher avec Anita pour nourrir l'ardeur et la faire guérir plus vite. Quelle dévotion ! Franchement... franchement... Y en a marre qu'elle fasse craquer tous les hommes qu'elle regarde ne serait-ce que cinq secondes. Et en plus, oh joie, il va venir à Saint-Louis ! C'est vrai qu'il n'y a personne là-bas... Le pauvre, faut le prévenir qu'il va devoir faire la queue et prendre un ticket pour pouvoir coucher avec Anita. En plus, c'est pas parce qu'il a une grosse bite qu'il va faire la différence (ben oui, ils ont tous des grosses bites dans les Anita Blake, même les petits ! Hein Micah !). Evidemment, autre truc qu'on apprend, c'est que même si l'ardeur se tient tranquille, si elle ne la nourrit pas régulièrement alors quand elle se blesse alors elle guérit beaucoup moins vite et surtout moins bien. C'est t'y donc pas pratique ça ! "Non mais faut encore plus que je couche avec tout ce qui bouge parce que sinon, je ne guéris pas bien ! *battement de cils*. Pour finir, le truc qui m'a saoulé à la fin du livre : comment Anita se dépètre des bad guy. Elle est enfermée par les bad guys, seule avec Lisandro qui se fait torturer, c'est la merde et on se demande comment elle va s'en tirer. Bah facile... Le méchant loup-garou va la renifler et l'ardeur va faire son boulot car the super ardeur donne l'impression qu'Anita est "the home". Ah c'est sûr que sa maison à Anita c'est portes ouvertes tout le temps, vu le monde qui rentre dedans... (Déjà dit sur ABFA mais j'ai pas pu m'empêcher de le redire, désolée !). Du coup, elle se retrouve d'un coup avec des alliés garous qui l'aident à se barrer et même à buter d'autres membres de Harlequin, le tout en deux secondes chrono... Ou comment gâcher une situation tendue et critique pour en faire n'importe quoi. Pour une fois, Anita aurait pu se faire sauver par Edward et compagnie. Et ben non... Tout devient trop facile pour Anita, on n'a même plus peur pour elle, rien. On sait quel va s'en sortir et toujours par le moyen le plus invraisemblable possible.

 

Pour les autres personnages, je dois dire que je suis ravie d'avoir revu Olaf. C'est un des seuls personnages qui a un vrai charisme et une personnalité marquée avec Edward. Il est flippant (il devrait donner des cours à Harlequin), on ne sait jamais comment il va réagir (surtout après la scène où Anita lui casse le poignet), toutes les scènes avec lui sont emplies de tension. Je trouve dommage qu'au final, il ne serve pas à grand chose dans ce tome. Il arrive déjà assez tard et en plus, il ne participe presque pas à l'action. Par contre, je suis très fan du final qui lui a été accordé. Olaf en lion-garou, ça le fait carrément. Déjà qu'en humain il était terrifiant, mais savoir qu'il va maintenant falloir compter avec son côté poilu, c'est savoureux. J'aimerais beaucoup qu'il fasse un adversaire de poids dans le futur, mais c'est impossible pour deux choses :

 

1/ Anita est tellement surbourrin qu'elle le dégommerait en baillant.

2/ De toute façon, elle n'aurait qu'à cligner des yeux et il ramperait à ses pieds pour la supplier de coucher avec lui.

3/ Je ne veux pas qu'il finisse de façon aussi pitoyable que les méchants de cette série ! (cf plus bas dans mon avis, je garde le pire pour la fin)

 

A côté d'Edward et d'Olaf, force est de constater qu'il n'y a pas vraiment de personnages qui se distinguent vraiment. Même Bernardo est assez effacé malgré les dialogues qu'il a avec Anita. J'ai été tout de même contente de revoir Nicky le lion-garou. Je le trouve toujours intéressant et encore plus après avoir appris qu'il connaissait Olaf de réputation (et réciproquement). Cependant, comme les autres gardes du corps, il sert à rien. Seul Lisandro a droit à une apparition plus importante (fallait bien qu'un gus se fasse torturer par Harlequin pour qu'ils prouvent qu'ils sont les méchants). Domino aussi sert à rien, sauf à la fin (cf toujours plus bas, le pire est toujours pour la fin). Les marshalls sont assez intéressants, notamment la petite Karlson, sorte de version jeune et inexpérimentée d'Anita, mais je trouve au final que c'est sous-exploité. Par contre, le marshall sexiste qui aime pas Anita, ça c'est pas sous-exploité. ce n'est pas du même niveau que Skin Trade qui était le summum de la connerie policière (Vous couchez avec les vampires alors vous couchez avec le méchant vampire ! Ah?) mais c'en était pas loin et c'est chiant. Ah et on avait vraiment pas besoin de revoir Haven en rêve : LE personnage dont tout le monde se fout (j'ai personnellement été ravie de sa mort). Il est mort, c'est super cool alors stop au pseudo traumatisme, Anita car soit-disant tu tenais à lui. C'est faux et c'est bien fait pour sa gueule si il est mort.

 

Enfin, pour finir, je ne peux pas me taire sur la fin IMMONDE que Laurell nous a fait pour ce tome. Oui, IMMONDE et encore, je me trouve gentille (Merdique, ça conviendrait mieux). Mais quelle est donc cette fin si immonde allez vous me dire? Facile : MOAD meurt. Oui, oui, elle meurt. Pour de vrai. Totalement. C'est pas une blague. Le grand méchant bad guy dont l'ombre planait sur Anita et sa clique depuis plusieurs tomes est mort. Vous allez me demander, mais comment? Y a eu de la baston? Des morts? Du sang? Un cratère de 2 kilomètres de rayon suite à la bataille? Ben rien de tout ça... Anita l'a absorbé elle et ses pouvoirs en elle. Avec l'aide (je me demande encore comment ils ont vraiment aidé) de Domino et d'Ethan qui réunissent toutes les couleurs du tigre arc-en-ciel en eux. Oui, oui, c'est tout. Genre MOAD a choppé Anita, a voulu la posséder et s'est fait mangé comme on mange son quatre-heure.

 

Oui, c'est pitoyable... PITOYABLE ! MERDIQUE ! POURRI ! MOISI ! DE LA DAUBE ! On ne fait pas crever un grand méchant comme ça, comme une pauvre bouse... Moi qui aime les bad guy et qui aimait MOAD, ça me met en rogne... Et en plus au passage, Anita a récupéré les pouvoirs de MOAD ! C'est pas comme si elle en avait pas déjà une tartine ! Du coup, là, je ne vois pas qui pourrait être à la hauteur d'Anita...

 

J'arrête ici car je risque sinon de ressasser les mêmes choses et vous avez compris l'essentiel. Heureusement qu'Edward et Olaf sont là pour rattraper ce tome (et la scène dans les bois avec Edward et ses joujous !). La fin est ridicule et me reste encore en travers de la gorge et c'est d'autant plus frustrant que Laurell nous fait de bonnes scènes avec de bonnes idées et qu'à côté, elle fasse n'importe quoi. Je pensais au début qu'Ethan était un traitre, ça aurait amené un peu de piment, mais en fait non... La Fée était déçue... Bref, je ne sais pas encore si je lirais la suite (me connaissant, je vais céder à la curiosité) mais va falloir que Laurell songe sérieusement à conclure sa série car on en vient à devoir chercher les points positifs dans ces livres...

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 09:43

http://cdn2.iofferphoto.com/img/item/204/383/276/mageverse-series-1-10-w-master-of-smoke-2011-66b65.jpgQuatrième de couverture : Après avoir survécu à une attaque de loup-garou, Eva Roman se découvre capable de se couvrir de fourrure alors même qu'elle a dû mal à se remettre des cicatrices émotionnelles de l'attaque. Quand elle sauve un beau métamorphe d'une attaque similaire, elle ne pouvait pas imaginer où la mènerait ce sauvetage miraculeux.

 

Le métamorphe qu'elle a secouru est incapable de lui dire qui il est car il a été dépossédé de ses souvenirs et de ses pouvoirs durant l'attaque. Alors Eva le nomme David, ne sachant pas que sa véritable identité est celle de Smoke, un guerrier sidhe. Son aggresseur était Warlock, le leader doté de pouvoirs magiques d'un culte d'assassins loup-garous entrainés pour détruire tout dans le Mageverse, excepté les leurs.

 

Eva et Smoke ne sont pas les seuls déterminés à l'arrêter. Tout comme Warlock n'est pas leur seul ennemi. Maintenant, alors qu'une guerre se déclare entre tous les immortels du Mageverse, Eva et Smoke vont avoir besoin de beaucoup plus que leur amour pour survivre.

 

(Traduction du quatrième de couverture faite par mes soins)

 

(Avis précédents : Avis : Master of Wolves d'Angela Knight [VO] / Avis : Master of swords d'Angela Knight [VO] (Mageverse T4) / Avis : Master of Dragons d'Angela Knight [VO] (Mageverse T5) / Avis : Master of Fire d'Angela Knight [VO] (Mageverse T6) )

 

Avis : Je voulais garder ce tome pour plus tard, étant donné que pour le moment c'est le dernier paru de la série (Master of Shadows, le tome 8, est prévu pour le 3 novembre 2011 dixit Amazon.uk). Mais je n'ai pas pu résister et je me suis plongée dedans. Je suis frustrée maintenant car je veux la suite !

 

Comme prévu lors de la lecture du précédent tome, nous retrouvons Smoke, le métamorphe félin, dans ce tome. Et nous le retrouvons dans un sale état. Nous l'avions laissé à la fin de Master of Fire dépossédé de ses pouvoirs et surtout de ses souvenirs, après une tentative désespérée pour échapper au sort de Warlock qui le tuait à petit feu. Notre chat se retrouvait en très mauvaise posture et c'est ainsi qu'il croise la route d'Eva.

 

Eva est une jeune louve-garou, qui a la particularité d'avoir été transformé suite à l'attaque vicieuse d'un loup-garou. Et chance pour elle, elle a survécu à la transformation et se retrouve de temps en temps couverte de poils avec des crocs et des griffes. Mais elle est seule. Elle n'appartient pas à la communauté des Dire Wolves et ignore absolument tout du Mageverse. Son plus gros souci est de réussir à concilier sa nouvelle nature avec son travail mais aussi avec sa vie amoureuse. Et surtout que jamais ses parents n'apprennent ce qu'elle est devenue. Un soir, alors qu'elle bosse dans la boutique de comics de son père, elle sent que quelque chose ne tourne pas rond à proximité, quelque chose qu'elle qualifie de magique. Elle se rend alors sur place pour être témoin de la fuite de Smoke à l'emprise du sort de Warlock. Sans trop savoir pourquoi, Eva décide de sauver TDN (Tall, Dark, Naked) et de l'emmener chez elle pour se soustraire à son assaillant, un immense loup-garou à la fourrure blanche. Elle se rend vite compte que TDN n'a plus aucun souvenir et qu'il ne sait même plus qui il est, ni pourquoi il était attaqué par ce monstre. Eva décide alors de l'appeler (temporairement) David...

 

J'étais très fan de Smoke dans le tome précédent et je dois dire que je trouve ce personnage toujours intéressant, même si, amnésie oblige, sa personnalité change du tout au tout. Ce qui est dommage en un sens car j'appréciais le côté matou calculateur et pratical qu'il avait dans le précédent tome. Mais Smoke est éclipsé par Eva, la louve-garou, qui est un personnage particulièrement réussie. Elle est déjà très drôle, avec des réflexions hilarantes, notamment des références à des personnages de comics rendant son personnage cohérent et nerdy. Elle a aussi un gros traumatisme et c'est intéressant de voir qu'elle a du mal à accepter l'apparence physique de sa bête mais d'un côté elle apprécie suffisamment cette présence alien en elle, au point qu'elle a surnommé son côté animal Fluffy. Ce qui donne lui parfois à des dialogues intérieurs très drôles, surtout que Fluffy est une petite perverse qui aime les chansons aux connotations sexuelles. Bref, Eva est ultra attachante, drôle et attendrissante. On la voit vraiment évoluer dans ce tome et accepter de plus en plus son côté poilu malgré ses réticences.

 

A côté d'Eva, Smoke, mon coup de coeur du précédent tome, fait un peu pâle figure. C'est le souci de l'amnésie et ce qui me faisait un peu peur avec ce tome. Le personnage que j'appréciais beaucoup perd de sa superbe et devient "commun" là où il était clairement marquant auparavant. Cela reste tout de même quelqu'un d'intéressant et l'amnésie reste plutôt bien traité dans la façon dont il récupère ses souvenirs. Car il ne récupère pas tout d'un coup, mais quand il se concentre vraiment, il réussit à récupérer des brides de pouvoirs et de personnalités, mais sans savoir ce qu'il va récupérer. Cela peut être positif comme se transformer au moment opportun en grand félin badass pour botter du cul de loup-garous méchants. Mais ça peut être aussi très problématique, comme se réveiller en forme de chat sans savoir comment se retransformer en humain. Cela donne des situations assez sympathiques. Oui, j'ai écrit personnalités, avec un S. Car Smoke est un personnage bien complexe et ce tome est l'occasion d'en apprendre plus sur son passé alors qu'il peine à récupérer ses pouvoirs. Une petite déception du coup sur le personnage de Smoke, même si je trouve que l'auteur s'en sort plutôt bien (et pourtant l'amnésie est une situation vraiment casse-gueule et la cause de beaucoup d'énervement de ma part quand un auteur fait appel à ce ressort scénaristique).

 

Eva et Smoke reste tout de même un excellent tandem malgré les faiblesses du côté de Smoke, notamment grâce au charisme d'Eva et aux touches d'humour bienvenues qui parsèment le livre. De plus, une fois encore, Angela Knight nous a fait une intrigue trépidante tout en introduisant de nombreux personnages qui seront importants par la suite. Ainsi, Tristan, Belle et Miranda seront sans conteste à l'honneur dans le tome suivant. Et on a très envie de les retrouver car l'intrigue est très prometteuse. Mais concentrons nous sur Master of Smoke. Eva et Smoke se rendent vite compte que des loup-garous sont à leur poursuite. En effet, maintenant que Warlock a les pouvoirs de demi-dieu de Smoke, il veut éliminer le plus vite possible l'homme chat pour éviter que celui-ci ne tente de récupérer ses pouvoirs. Mais à côté, nous suivons Tristan, chevalier de la Table Ronde et Belle, sorcière, qui enquête sur ce fameux Warlock pour tenter de l'éliminer vu qu'il représente une menace importante pour le Mageverse. Résultat, on n'a pas le temps de s'ennuier. Warlock remplit de nouveau à la perfection son rôle de méchant coriace et l'action est au rendez-vous. Ce clan de loup-garous mené par Warlock fait décidément un excellent antagoniste au Mageverse, et ils sont beaucoup plus charismatiques et complexes que les Dark Ones, gros monstres méchants un peu basiques.

 

Bref, une fois de plus, je suis sortie globalement ravie de ma lecture. Il y a des faiblesses certes (je pense à Smoke qui m'a un peu déçu) mais on sent qu'Angela Knight aime ses personnages et maitrise son univers déjanté sur le bout des doigts. De l'action, de l'humour, de l'amour, du sexe. Tous les ingrédients de la romance paranormale sont présents. Et puis, j'ai adoré Eva. Pour la suite, je pense que Tristan et Belle sont un couple prometteur, tandis que Miranda va sans doute avoir un arc d'histoire très intéressant vu ce qu'elle est. Bref, vivement la suite !

 

Petit clien d'oeil : A un moment dans l'histoire, le personnage de Miranda lit Guilty Pleasures et l'a d'ailleurs lu plusieurs fois et aimerait même être Anita Blake! La référence m'a faite sourire ^^ tout comme les nombreuses références aux personnages de comics.

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 08:24

http://www.decitre.fr/gi/58/9782846331258FS.gifQuatrième de couverture : Cornélius Van Baerle cultive passionnément des tulipes dans sa Hollande natale lorsqu'il se retrouve injustement accusé d'un complot contre Guillaume d'Orange. Emprisonné, dépouillé de ses biens, il ne lui reste qu'un oignon de tulipe pas comme les autres ainsi que l'amitié et la complicité de Rosa, la fille de son terrible geôlier, Gryphus...

 

(La couverture présentée n'est pas la couverture de l'édition lue. Je ne la trouve pas sur le net et j'ai la flemme de la scanner. Mon édition est : Editions de l'Amitié, collection Les maîtres de l'aventure)

 

Avis : J'ai toujours pensé qu'Alexandre Dumas est un auteur très accessible pour un auteur classique. Contrairement à beaucoup, il sait se limiter dans les descriptions et ses histoires sont toujours romanesques et pleines d'aventures. Je suis une grande fan de La Reine Margot et des Trois Mousquetaires. Pourtant, je n'ai jamais lu d'Alexandre Dumas à l'école alors que je trouve que ces livres seraient sans doute bien apprécié des écoliers. D'ailleurs, l'édition que j'ai lu est pour la jeunesse avec de jolies illustrations.

 

Le résumé est tout à fait correct et résume parfaitement l'histoire. Histoire qui n'est pas extrêmement complexe comme vous pouvez le lire. Cornélius est un paisible cultivateur de tulipes. Ces fleurs sont sa passion et il consacre sa fortune à ses tulipes. Mais dans sa dévotion à cette fleur, il ne se rend pas compte qu'il fait de l'ombre à son voisin, Isaac Boxtel, tulipier aussi et extrêmement jaloux de la réussite de Cornélius. D'autant plus que Cornélius semble sur le point de donner naissance à la mythique tulipe noire, le rêve de tout tulipier. Boxtel va bientôt trouver un moyen de se débarrasser d'un concurrent gênant quand Cornélius reçoit des mains de son parrain, Cornélius De Witt, une correspondance sensible peu avant que celui-ci trouve la mort aux mains de la populace car il était accusé de comploter contre Guillaume d'Orange. Boxtel dénonce alors Cornélius Van Baerle aux autorités et celui-ci se retrouve jeté en prison. Heureusement, il a tout juste de temps de garder avec lui les trois caïeux de tulipes pouvant donner la tulipe noire. Commence alors pour Boxtel une course pour essayer de s'approprier la tulipe noire de Cornélius tandis que celui-ci, avec l'aide de Rosa la fille du geôlier, cherche un moyen de continuer à cultiver sa bien aimée tulipe...

 

Amateurs d'actions, passez votre chemin. Pas de combats flamboyants, pas de chevauchées fantastiques, juste une tulipe, une jeune fille et un homme amoureux des fleurs. C'est une histoire très mignonne avec un joli dénouement très conte de fée (le méchant est châtié, le gentil est récompensé et épouse la princesse). J'ai pourtant eu du mal à me mettre dedans, surtout parce que le début place le décor du contexte politique avec la chute des De Witt et le triomphe de Guillaume d'Orange. C'est un peu rébarbatif et bien que je pense que l'auteur ait voulu bien développé ce passage pour que le lecteur sache où il mettait les pieds, cela reste un peu long et j'ai eu du mal à passer les premières pages.

 

Cependant, une fois que nous faisons connaissance de Cornélius, la lecture se fait très fluide. Pas de longues descriptions, pas de tourments émotionnels trainant sur des pages et des pages. Ici, tout est écrit très simplement tout en restant élégant et on s'attache immédiatement à ce personnage singulier qu'est Cornélius, doux rêveur, passionné et innocent à toute pensée mauvaise. A l'inverse, on déteste immédiatement le personnage de Boxtel, aigri et jaloux de la réussite de Cornélius. On le déteste immédiatement et ce, jusqu'à la fin du livre où on ne lui trouve jamais aucune circonstance atténuante à sa méchanceté. A la fin du livre, je me suis dit "Bien fait ! Tu l'as mérité!" C'est un bon méchant classique. Enfin, nous avons bien entendu la "princesse", ici Rosa, la belle fille du geôlier, qui se prend de pitié pour Cornélius, prisonnier innocent et qui tombe amoureuse de celui-ci (et réciproquement).

 

L'histoire d'amour entre Rosa et Cornélius fait un peu sourire au début, tout en regard, effleurements et baisers volés (hé on n'a plus l'habitude de ça au XXIème siècle !) mais on s'attendrit vite sur ce couple et on suit avec attention leurs aventures. Car ils leur en arrivent des malheurs, mais l'amour triomphe de tout et grâce à Rosa, courageuse jeune fille, tout est bien qui finit bien.

 

J'ai beaucoup aimé la façon dont l'histoire est narrée, le partie pris de s'adresser au lecteur parfois en l'interpellant ou parfois faisant des références à des choses que le lecteur a déjà lu plus tôt dans le livre et qu'il n'y a donc pas besoin de répéter. Cela donne une lecture dynamique et implique le lecteur encore plus dans l'histoire.

 

Pour résumer, je pense qu'il ne faut pas hésiter à lire ce livre. Il est très court et même si l'histoire fait un peu peur (une histoire de tulipe? Vraiment ?), il faut se lancer. Alexandre Dumas est décidément un vrai plaisir à lire et il arrive à rendre passionnant une histoire qui parait d'une banalité à pleurer en lisant le résumé, transformant le sujet en un conte de fée et la naissance de cette tulipe noire comme une véritable aventure. Un classique à lire, tout comme les autres livres de Dumas. Et chose agréable, l'écriture est belle, mais simple sans vocabulaire complexe et démodé, ce qui est parfait pour les enfants et ados qui ont envie de se lancer.

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 08:36

http://www.mangamaniak.ch/site/images/stories/manga/C/cercle_suicide.jpgQuatrième de couverture : Le 31 mai 2001, en gare de Shinjuku, cinquante-quatre lycéennes, main dans la main, se jettent sous un train. Seule Saya en réchappe. Un mois plus tard, la jeune fille se plait à Kyôko, son amie d'enfance, de n'avoir pas péri en compagnie de Mitsuko, une autre de ses amies. Surprise, Kyôko sait néanmoins que Saya appartenait à un mystérieux "club" dirigé par la défunte. A présent, tandis que les rumeurs se répandent à son sujet sur le net, Saya s'attire la fréquentation de nombreuses jeunes filles...

 

Avis :Je ne sais pas vraiment par où commencer avec ce manga. Commençons par les banalités. C'est un one-shot avec une couverture orange (Ok, mes banalités sont vraiment ultra pourries et prouvent que j'ai du mal). Je peux aussi dire que j'ai vraiment galéré à retrouver ce manga dans mes cartons (Oui, me faut toujours une deuxième bibliothèque pour ranger les cartons de bouquins qui me restent). Je l'avais beaucoup apprécié lorsque je l'avais acheté. Peut-être qu'il serait bon de préciser que je risque de spoiler légèrement dans mon avis.

 

Le résumé est parfait et je n'ai pas à râler dessus (pour une fois :D). Le manga s'ouvre avec la terrible scène où cinquante-quatre jeunes filles sautent sous un train en se tenant la main, sous les yeux médusés des gens impuissants. Mais, à la grande surprise des enquêteurs, une jeune fille, Saya, survit miraculement. Elle a à peine quelques égratinures sur le corps alors que ses compagnes d'infortunes ont été massacré par le train...

 

Saya reprend bientôt le cours normal de sa vie, mais Saya ne va pas bien. Mistuko, une des défuntes, lui manque. Elle en parle à Kyôko, son amie d'enfance, malgré que leur amitié s'étiole depuis un moment. Kyôko s'est toujours efforcé de faire sortir Saya de sa triste vie. Saya se prostitue, se mutile le corps et semble complètement indifférente à la vie. Mais, sa rencontre avec Mitsuko l'avait changé, elle semblait plus heureuse depuis qu'elle participait à son club. Mais qu'était exactement le club de Mitsuko ? Kyôko va le découvrir avec l'aide d'un de ses professeurs et elle va se rendre compte que quelque chose ne tourne vraiment pas rond avec ce club...

 

Autant dire que ce n'est pas un manga à mettre entre toutes les mains. Le dessin est crû et froid. On pourrait même le qualifier de pas très beau (quand on passe de Kaori Yuki à ce manga, ça fait un choc :D). C'est très dépouillé et cela n'a rien d'un shôjô. Le dessin montre la réalité, les gens ne sont pas tous beaux avec de grands yeux. Au final, le dessin sert le côté froid et sombre de l'histoire et ne sert que de support pour raconter l'histoire de Saya.

 

L'histoire commence de manière choc avec le suicide de ces jeunes filles souriantes. Puis, on suit Saya, la survivante, et Kyôko, son amie d'enfance et ex-meilleure amie. On explore la vie de Saya et on peut presque comprendre pourquoi elle a sauté. Elle se prostitue (elle est mineure), se laisse prendre en photo nue, se mutile et semble complètement vide à l'intérieur, sans aucune émotion. Mais, il y a plus que ça. Peu à peu, alors que l'on suit les révélations du professeur à Kyôko, le malaise s'installe. Et le fantastique entre dans le livre.

 

Le tout est vraiment bien mené et on bascule peu à peu dans le fantastique et dans un cercle sans fin, où le cercle du suicide continuera de façon inexorable. On n'a pas de vraie réponse. On connait le "modus operandis" mais on ne connait pas l'origine de ce phénomène. Est-ce un bien? Oui et non. Cela laisse du mystère et laisse le lecteur dans le flou. J'avais apprécié à l'époque de la première lecture de ce manga. Mais c'est quelque chose que je tolère de moins en moins. C'est souvent un truc un peu cheap pour laisser planer un mystère et éviter d'avoir à présenter une explication convainquante aux lecteurs. Je pense que pour le cercle du suicide, ça marche, même si c'est frustrant de ne pas avoir une explication claire et nette. On sait au moins ce qui se passe réellement, bien que ce soit complètement improuvable scientifiquement. Mais ce truc du "phénomène mystérieux où on n'a pas d'explication à la fin" est utilisé tellement souvent un peu partout (livres, films, séries) que j'ai de moins en moins envie de laisser les choses à mon imagination.

 

C'était le paragraphe, je râle pour pas grand chose étant donné que cela reste un très bon one-shot qui brille surtout par son histoire et son ambiance glauque et malsaine. Et c'est là où je m'attire les foudres de ceux qui apprécident les mystères non résolus. Attention, un peu de mystère ne fait pas de mal, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais c'est fatiguant de voir ce "ressort" utilisé bien trop souvent pour éviter d'avoir à donner des explications aux lecteurs. Certains auteurs l'utilisent mieux que d'autres et c'est plus ou moins adapté selon les histoires. Ici, pour le cercle du suicide, c'est bien fait et c'est satisfaisant de mon point de vue. Mais d'autres s'en tirent beaucoup moins bien.

 

Une dernière chose, il existe un film, Suicide Club, dont le manga est une adaptation (et le film est lui même l'adaptation d'un livre). Je déconseille très fortement le film si vous avez aimé le manga. Il est mauvais.

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 06:05

http://modernpapyrus.files.wordpress.com/2010/10/the-way-of-shadows.jpgQuatrième de couverture : Pour Durzo Blint, l'assassinat est un art. Et il est l'artiste le plus doué de la ville, ses talents sont requis de la sombre allée au boudoir de la Cour.

 

Pour Azoth, la survie est précaire. Quelque chose que tu ne considères jamais comme acquis. En tant que rat de guilde, il a grandit dans les taudis et apprit par la manière forte à juger les gens rapidement - et à prendre des risques. Des risques comme devenir l'apprenti de Durzo Blint.

 

Mais pour être accepté, Azoth doit tourner le dos à son ancienne vie et à adopter un nouveau nom et une nouvelle identité. En tant que Kylar Stern, il doit apprendre à naviguer dans ce monde d'assassin rempli de dangereuses politiques et de magies mystérieuses - et de développer un certain goût pour la mort.

 

(Résumé traduit par moi-même)

 

Avis : Je suis rarement déçue par de la dark fantasy. D'ailleurs, j'ai beau chercher, je ne me souviens pas d'un livre de dark fantasy que je n'ai pas apprécié. The Way of Shadows ne fait pas exception. Je l'ai dévoré, non, plutôt savouré à sa juste valeur. Un vrai petit bijou que je recommande chaudement à tous les amateurs.

 

Le résumé du quatrième de couverture est très bien. Il raconte brièvement l'histoire sans dévoiler des moments clés de l'intrigue. Bon, il est vrai que cette histoire d'assassin fait penser, pour les gamers, à Assassin's creed, mais je vous rassure, aucun rapport.

 

Azoth est un gamin de 11 ans qui survit péniblement dans les taudis de la capitale de Cenaria. Il fait partie d'une des nombreuses guildes de gosses des rues qui se battent pour avoir les meilleures rues du quartier pauvre mais surtout pour leur survie. Azoth survit péniblement tout en prenant soin d'une petite fille muette, mais jolie, Doll Girl. Il peut aussi compter sur son meilleur ami, Jarl. Mais cette enfance difficile va être piétiné par Rat, un grand de la guilde, qui menace la sécurié de Doll Girl et qui réduit Jarl à l'état de chose pour assouvir son bon plaisir. Azoth commence alors à se rebeller, mais il va avoir bientôt à faire un choix. Quitter cette vie sans regarder derrière lui pour devenir l'apprenti du légendaire assassin, Durzo Blint, ou continuer à vivre cette vie misérable où sa sécurité et celle de Doll Girl est de plus en plus menacée...

 

Autant dire que dès le début du livre, on est plongé dans une ambiance sombre et sale. Azoth et ses compagnons ne sont que des gamins mais la vie ne leur épargne rien, y compris les pires horreurs. Et quand Azoth hésite, il doit en subir les conséquences. Une leçon qu'il retiendra toute sa vie...

 

Azoth est donc notre héros. Un héros qui n'a rien en commun avec les héros habituels. Nous le suivons et le voyons évoluer sur plus de 10 ans, de ses 11 ans à la vingtaine. Et cela nous permet de comprendre comment le personnage évolue, pourquoi il fait certains choix, comprendre ses tourments et ses hésitations. Vous avez compris, Azoth est quelque peu torturé (d'un côté, il y a de quoi) mais il n'en est pas moins attachant. L'auteur évite de tomber dans le piège du héros qu'on a envie de claquer tellement il est pathétique. Là, il n'en est rien. Azoth a ses blessures, certaines très profondes, mais il ne tombe pas dans le pathétique et continue à aller de l'avant, même en sachant qu'il ne fait pas les bons choix. C'est aussi un personnage qui monte en puissance brute, sans que cela devienne du n'importe quoi. Même vers la fin du livre, alors qu'il est devenu un assassin brillant, il fait encore des erreurs. Il a encore des adversaires puissants qui lui font peur. Ce n'est pas un dieu malgré sa puissance. Je vais arrêter de disserter sur Azoth, mais je l'ai beaucoup apprécié, à la fois pour son côté assassin brillant et pour son côté humain torturé.

 

Autre personnage phare du livre, Durzo Blint, le maître d'Azoth, est aussi une personnalité complexe et passionnante. Il est terriblement dangereux et effrayant dans sa manière de voir la vie et la mort ("Life is empty. Life is worthless. When we take a life, we aren't taking anything of value."). Il est au summum du "practical", il fait toujours ce qu'il y a à faire, même si cela signifie tuer des êtres qui lui sont chers. Et pourtant, ce personnage ne cesse de nous étonner tout au long du livre, l'auteur s'amusant vraiment avec ce personnage, le maitrisant à la perfection.

 

Outre les deux personnages clés du livre que sont Azoth et Durzo, the way of shadows nous introduit de nombreux personnages secondaires, tous très bien développés. Logan, le jeune noble fougueux et gentil, Jarl, le meilleur ami d'Azoth, Doll Girl, la belle gamine muette, le Comte Drake, Momma K... Mais aussi Dorian, un puissant prophète et ses compagnons, Solon et Feir. Il serait trop long de détailler tous ces personnages sans révéler l'intrigue, mais ils sont tous bien développés, attachants et intéressants. Je suis très fan de Dorian, source de nombreux fous rires lors de ma lecture. Par contre, Doll Girl est beaucoup plus fade et n'a pas une grande utilité dans l'histoire (elle en a une, mais disons qu'elle est vraiment à part des évènements). C'est vraiment mon seul reproche au livre.

 

Et oui, bien que l'univers soit sombre, le livre est parsemé de touches d'humour bienvenues, qui font sourire, voir même franchement rire. Azoth a quelques belles répliques, mais la palme revient à Dorian, puissant prophète qui assume sa condition et à l'origine de situations drôlement cocasses. D'ailleurs, en parlant de Dorian, l'auteur se sort brillament de l'exercice prophète. Pour une fois qu'on a un prophète qui assume ce qu'il est (parce que les prophètes torturés, ça va 5 minutes...) et qui agit au lieu d'être tout passif à débiter ses prophéties d'une voix d'outre-tombe, c'est rafraichissant et pour le coup, original. En plus, il n'a pas peur de se servir de ses pouvoirs, hallelujah ! Petit exemple parce que je ne peux pas résister. A un moment, Dorian et Feir sont séparés de Solon et ils cherchent à le retrouver. Dorian utilise son pouvoir et soudain crie à Feir, "Ouvre la porte de la maison ! Maintenant !" Feir s'exécute et ouvre la porte qui donne sur la rue et tombe nez à nez avec... Solon qui passait pile à ce moment par cette rue, sans savoir que Dorian et Feir étaient là ! Rien que pour ça, monsieur Brent Weeks, je vous vénère !

 

L'intrigue n'est pas en reste. Elle est passionnante, parfaitement menée et se termine sur un superbe final et une fin pleine de promesses pour la suite (et oui, c'est le premier tome d'une trilogie). Elle est de plus complexe, pleine de surprise et n'épargne rien, ni personne. Oui, les personnages en chient sérieusement et certains ne seront sans doute plus jamais les mêmes après les épreuves qu'ils auront traversées. Je ne veux pas en dire trop dessus étant donné que cela gâcherait vraiment le plaisir de se laisser happer par l'histoire que nous conte brillament Brent Weeks.

 

D'ailleurs, Brent Weeks se débrouille vraiment très bien pour introduire petit à petit les différentes pièces de son univers. Tout est présenté subtilement et au fur et à mesure. Nous n'avons pas des pages d'explications sur ce qu'est l'univers ainsi que sa situation politique. Tout vient petit à petit, simplement et clairement expliqué quand le lecteur en a besoin. Cela donne un récit qui progresse vers plus de complexité tout en douceur, sans perdre le lecteur dans de longues explications laborieuses. On commence à l'échelle du quartier d'Azoth avec les guildes et la mafia locale (Sa'kagé) pour finir par un conflit entre deux pays où entre en jeu la magie (extrèmement puissante et dangereuse dans cet univers, mais rare) et des intrigues politiques. De plus, les descriptions, qui mal faites plombent un récit jusqu'à la nausée, sont ici rapides et claires. La place est donnée à l'action et l'auteur ne s'attarde pas sur de l'inutile. Bref, une écriture fluide, claire et dynamique (les combats sont un plaisir à lire car compréhensibles) qui sert parfaitement une intrigue passionnante et des personnages hauts en couleurs.

 

Vous avez compris, j'ai a-do-ré ce livre. Un vrai plaisir à lire. Je le recommande chaudement aux amateurs de bonne dark fantasy. Je suis très curieuse de lire la suite et de retrouver certains personnages pour voir comment ils vont évoluer. Et ça tombe bien, le tome 2 m'attend sagement et me fait franchement de l'oeil.

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 04:43

http://lh5.ggpht.com/_M8BP1xBsg4c/S4ypy2FFLII/AAAAAAAAB10/B-vvuVz87QI/MasterOfFire-Knight%5B3%5D.jpgQuatrième de couverture : Belle et brillante chimiste, Giada Shepherd est aussi une sorcière immortelle avec des pouvoirs magiques, s'efforçant de sauver le monde de lui-même. Sa dernière mission : sauver la vie du fils mortel du Roi Arthur, vampire immortel.

 

Un beau chimiste médico-légal, Logan McRoy enquête sur des crimes liés à la drogue, des incendies volontaires et des attentats à la bombe. C'est un homme fier - et si il savait que sa superbe nouvelle stagiaire a été envoyé pour le protéger, Logan ne serait pas content.

 

Alors que Giada et Logan font équipe pour capturer un poseur de bombes, la tension sexuelle monte. Mais Logan ne sait pas que coucher avec Giada le transformera en vampire. Maintenant, alors que le tueur met en place une série de pièges mortels pour eux, la vérité doit sortir. Et une arme sur laquelle ils n'avaient jamais compté pourrait se révéler essentielle : l'amour...

 

(Traduction du quatrième de couverture faite par mes soins)

 

(Avis précédents : Avis : Master of Wolves d'Angela Knight [VO] Avis : Master of swords d'Angela Knight [VO] (Mageverse T4) Avis : Master of Dragons d'Angela Knight [VO] (Mageverse T5) )

 

Avis : Décidément, je n'arrive pas à lâcher cette série. Me voici déjà rendue au sixième tome. Sixième tome qui ne commençait pas sous les meilleurs auspices pour moi. Nous voici revenus sur Terre après être resté pendant deux tomes épiques dans le Mageverse avec des personnages forts et charismatiques. Autant dire que revenir sur Terre était égal pour moi à une intrigue plus lente et moins impressionnante (difficile de faire une bataille entre dragons, sidhes, vampires contre les dark ones sur Terre...). Ceci dit, ce tome ne m'a pas déçu, mais ce n'est clairement pas le meilleur pour moi. Par contre, il introduit des personnages qui m'ont intéressé et que nous allons revoir par la suite.

 

Le résumé du livre est pour une fois correct sans en révéler trop de l'histoire. Ce qui est suffisamment rare pour être noté. Giada, jeune sorcière du Mageverse, s'est vu confier une mission de la plus haute importance. Elle doit protéger Logan McRoy, le fils d'Arthur et Guenièvre (qui a pour diminutif Gwen dans le livre) car on risque d'attenter à sa vie. En effet, depuis quelques semaines, quelqu'un s'en prend aux Latents, faisant passer leurs morts pour des accidents malheureux.

 

Qu'est-ce que les Latents ? Je vais expliquer plus en détail car cela a son importance dans le livre. Les Latents sont les descendants plus ou moins directs des chevaliers de la table ronde et des sorcières (et oui, ils peuvent se reproduire avec les humains et avoir des gamins. Et ils ne se gènent pas pour le faire). Ils ont donc le potentiel pour devenir vampire pour les hommes ou sorcière pour les femmes. Pour déclencher la transformation, il faut coucher au moins trois fois avec une créature du Mageverse (un vampire ou une sorcière). Mais attention, tous les Latents ne supportent pas la transformation et certains pètent un cable. Il faut alors les tuer pour éviter qu'ils ne commettent un massacre.

 

Giada est donc chargée de protéger Logan sans que celui-ci découvre qu'elle est une sorcière. En effet, Logan a le potentiel pour devenir un vampire, mais a toujours refusé de se faire transformer pour une raison inconnue. Malheureusement pour elle, Logan est très attirant et cette attirance est réciproque... Et malheureusement, quelqu'un cherche réellement à tuer Logan...

 

Malheureusement pour moi, je n'ai pas vraiment accroché à Giada et Logan. Ils sont sympathiques mais Giada me parait un peu trop lisse avec une personnalité fade tandis que Logan m'a donné envie de lui coller des baffes par moment. Ah oui, il est beau, intelligent, sexy et tout ce qui s'ensuit, mais le pauvre bichon est tout traumatisé et à cause de ça, on tourne en rond pendant un moment. Surtout que quand on apprend pourquoi il est traumatisé de devenir un vampire, on a un peu envie de rigoler (bon, moi, en tout cas, j'ai trouvé ça vraiment pourri). Même les scènes de sexe (car il y en a, bien entendu) m'ont paru fades et sans attrait. Bref, le couple Giada / Logan ne m'a pas convaincu.

 

Heureusement, il y a une intrigue dans ce tome qui, même si elle reste moins impressionnante que les tomes précédents, est tout de même bien mené, avec un méchant qui laisse planer son ombre sur tout le tome. Son identité reste mystérieuse pendant très longtemps et on se laisse prendre au jeu en suivant les péripéties de ses subordonnés, qui ont bien du mal à tuer Logan. Un méchant qui se dévoile sur la fin, et qui pour une fois s'en sort et de manière triomphante. On va sans aucun doute le retrouver dans le tome suivant, ce qui promet de belles choses.

 

Autre personnage qui m'a accroché, et que nous allons aussi retrouver dans le prochain tome, c'est Smoke. Un allié mystérieux du Mageverse, un ancien dieu capable de se transformer en chat inoffensif, ou en terrible félin sauvage gros comme un poney. Une entitée puissante et mystérieuse qui aide nos deux héros sans en dévoiler beaucoup sur lui. Il a aussi un côté "practical" qui me plait beaucoup (la fin justifie les moyens). Et puis, je ne peux que craquer sur un cat boy, c'est juste trop cute !

 

La fin du livre est vraiment prometteuse et nous savons que le héros du prochain tome sera Smoke. Par contre, immense reproche, je sais aussi que je ne vais pas aimer une grande partie du prochain tome... L'amnésie, c'est le ressort scénaristique le plus éculé, le plus pourri et le plus frustrant qu'il soit... J'espère juste que Smoke ne va pas rester dans le brouillard très longtemps parce que ce genre de rebondissement "Oh il est amnésique, il ne se souvient plus qui il est", c'est cheap. Cependant, je vais nuancer un peu mon propos car le pourquoi du comment de l'amnésie est quand même justifié et c'était une mesure vitale (ça ou la mort). J'espère juste que le prochain tome ne va pas trop s'attarder sur les clichés de l'amnésie pour se concentrer sur l'histoire et l'antagonisme entre Smoke et Warlock, le grand méchant du tome.

 

Au final, ce tome n'est pas excellent comme les deux précédents, mais il s'en sort honorablement. Le couple de héros est fade, mais c'est compensé par la présence de Smoke, d'une intrigue intéressante et d'un méchant très prometteur. La suite, Master of Smoke, m'attend sagement. Mais je suis en train de lire un autre livre pour le défi lecture. De plus, Master of Smoke est pour le moment le dernier tome publié, le prochain tome ne sortant pas avant septembre 2011.On va dire que je fais durer le plaisir !

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 16:22

http://img1.fantasticfiction.co.uk/images/n40/n204856.jpgQuatrième de couverture : Dans sa jeunesse, la princesse fée Nineva Morrow a été emportée par une tourmente de magie et de forces maléfiques qui l'ont rendu orpheline - Insolée car incapable de croire en la survie quelqu'un à ses côtés. Mais après des années à se cacher sur Terre, elle attire l'attention avec ses pouvoirs une fois de plus - l'attention de beaucoup plus de chevaliers qu'elle ne peut gérer.

 

Maintenant, au centre d'un complot de nobles rebelles du Mageverse et dominée par un puissant esprit, le seul espoir de Nineva est le chevalier dragon Kel. Ce dragon renégat de la cour d'Arthur a assez de désir pour consumer toutes les portes de son coeur - si les forces armées du Roi Llyr s'éloignent suffisamment pour le laisser faire.

 

La survie du Mageverse tient en un équilibre passionné entre devoir et plaisir, avec une menace de destruction imminente pouvant mettre l'univers entier à genoux...

 

(Traduction du quatrième de couverture faite par mes soins)

 

Avis : Comme promis, voici mon avis sur le 5ème tome de la série des Master (précédents avis :  Avis : Master of Wolves d'Angela Knight [VO]  /  Avis : Master of swords d'Angela Knight [VO] (Mageverse T4)).

 

Avant tout, regardez moi cette couverture ! Kitch à souhait ! J'adore ! La pause victorieuse torse nu, les cheveux longs au vent, le tatouage de dragon ajouté avec photoshop. Ma préférée de la série ! Heureusement qu'on ne juge pas un livre sur sa couverture car je n'aurais pas lu ce livre ! Et je serais passée à côté d'une bonne histoire comme Angela Knight sait nous les faire.

 

Nous retrouvons dans ce tome Kel, le dragon et ami de Gawain, maintenant libéré du sortilège qui l'avait emprisonné dans une épée. Il est maintenant chevalier de la table ronde et a beaucoup de succès auprès de la gente féminine. Celui-ci se voit confier une mission par Cachamwri lui-même, le dieu des dragons. Il doit sauver Nineva, une princesse elfe et ressusciter une déesse. Rien que ça ! Sur Terre, Nineva, princesse elfe et fugitive depuis sa naissance, tente tant bien que mal de mener une vie correcte depuis la mort de ses parents, assassinés par les sbires d'Angsar, le défunt frère de Llyr. En effet, Nineva n'est pas n'importe quelle princesse elfe. Elle est le dernier avatar de la déesse Semira, celle qui ressuscitera la déesse, mais aussi une princesse de la noblesse Sidhe. Et cela, Angsar n'en voulait pas. Mais Nineva ignore qu'Angsar est mort, tué par son frère. Par contre, elle n'ignore pas le destin qui l'attend. Et si ce rêve qui la hante est vrai, alors elle mourra brûlée par le feu incandescant d'un dragon bleu... Bleu comme Kel.

 

Après le très bon tome 4, Master of Swords, qui reposait en grande partie sur le charisme de Gawain et Lark, j'avais peur d'être déçue. Je m'attendais à me retrouver devant un Master of Wolves, qui était plutôt moyen. Mais, j'ai été très contente de voir que ce tome se centrait sur Kel, personnage que j'avais beaucoup aimé dans le tome précédent. Et ce tome est tout aussi trépidant que le précédent. L'intrigue est dense et passionnante, encore plus que pour le précédent tome. Il faut dire que l'enjeu ici est de taille. Il faut sauver une déesse et empêcher l'armée des Dark Ones (d'anciens dieux maléfiques, les grands méchants récurrents) d'envahir le Mageverse. Nous replongeons du coup dans Avalon et ses chevaliers, les dragons mais aussi les sidhes avec notamment Llyr et Diana, les héros de Master of Moon. Nous revoyons aussi Gawain et Lark. Tous les personnages que j'ai apprécié ! La tension ne fait que monter pour aboutir sur une énorme bataille, beau final pour ce tome.

 

Mon seul bémol pour ce livre, c'est Nineva. Je n'ai pas accroché à ce personnage à cause de son caractère. J'avais envie à certains moments de la secouer bien fort pour qu'elle arrête de faire sa chieuse. Ok, la pauvre a pas eu une vie facile. Ses parents ont été assassiné, elle n'a jamais pu vraiment s'attacher à quelqu'un, de peur que cette personne tombe aux mains des assassins qui la poursuivaient, elle ne pouvait jamais rester trop longtemps au même endroit. Et oui, son rêve récurrent où elle se fait rôtir par un dragon est assez traumatisant. Mais bon diou ! Elle arrête pas de se poser en victime, toute pétrie de son devoir et de sa destinée. Et elle est à certains moments invivable et méchante avec Kel. On ne fait pas ça à Kel mademoiselle l'elfe ! Il est tout gentil et compréhensif (en plus d'être monté comme un taureau dragon). En fait, j'apprécie tellement le personnage de Kel qu'elle m'a franchement énervé à être aussi pénible avec lui. Le gros plus, c'est que Lark pense pareil que moi dans le livre et même Kel lui fait la morale. Même les personnages du livre sont d'accord avec moi ! :D

 

Heureusement, Kel, la présence de personnages récurrents que j'apprécie, l'intrigue plutôt épique (on ressuscite pas tous les jours une déesse !), les méchants comme on les aime, m'ont fait mettre de côté mes réticences sur l'héroïne de ce tome. Et bien, entendu, nous avons droit au beau happy end, obligatoire chez Angela Knight ! (et aussi aux scènes hot, obligatoire dans le girl porn la Paranormal Romance.

 

Les tomes 6 et 7 m'attendent bien sagement. Je vais sans doute en finir un d'ici la fin du mois. Ensuite, va falloir que je me replonge un peu dans le challenge lecture !

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 06:09

http://www.coverbrowser.com/image/bestsellers-2006/326-1.jpgQuatrième de couverture : La sorcière Lark McGuin a survécu à une vicieuse attaque de vampire qui a ébranlé sa confiance en elle et l'a laissé avec un sentiment d'impuissance et de peur. La dernière chose dont elle a besoin, c'est un partenariat avec Gawain, un charmant chevalier vampire qui tentera de la séduire dès qu'il en aura l'occasion.

 

Gawain pense qu'il a besoin de Lark pour une chose et une seule - et ce n'est pas ses capacités en magie. Dans le processus, il prévoit de l'aider à surmonter sa peur et de lui montrer le plaisir d'être entre les bras d'un vampire.

 

Mais alors que la passion brûle entre Lark et Gawain, un tueur obsédé par la vengeance les prend pour cible. Si il réussit ses objectifs, Lark, Gawain et même le Monde en payeront les conséquences.

 

(Traduction du quatrième de couverture faite par mes soins)

 

Avis : Finalement, ce n'était pas Master of Smoke le quatrième tome, mais Master of swords (cf cet avis : Avis : Master of Wolves d'Angela Knight [VO] ). Je me suis replongée avec grand plaisir dans l'univers d'Angela Knight, surtout qu'après le moyen Master of Wolves, nous repartons sur les chapeaux de roues. Cette série de Paranormal Romance (alias girl porn) me plait beaucoup avec son univers déjanté et ses personnages charismatiques. Et je dois bien avouer que plus l'histoire avance, plus les intrigues sont intéressantes. Bien sûr, cela reste parfois assez prévisible (on sait que les héros vont avoir leur happy end) mais l'histoire est suffisamment prenante et bien construite pour nous faire passer un agréable moment.

 

Dans ce tome, nous replongeons dans le monde des vampire, Avalon, le roi Arthur et ses chevaliers de la Table Ronde. Nous suivons Gawain, un chevalier vampire un peu particulier. En effet, celui-ci entretient une forte amitié avec un dragon, Kel, depuis que le chevalier ait sauvé la vie du dragon. Mais cette amitié est mal vue des dragons, qui considèrent les humanoïdes comme des singes idiots. Et surtout par l'oncle de Kel, Tegid, un seigneur dragon, qui voit en Kel une menace à son pouvoir. Au final, Kel paye le prix de son amitié avec Gawain. Il se fait transformer en épée (tout en conservant son intellect et sa capacité de parole) et le seul moyen de se libérer de ce sortilège est de tuer Gawain... Mais Kel refuse de tuer son ami. C'est ainsi que Gawain et Kel sous sa forme d'épée entretienne une relation symbiotique et une amitié solide. Nous faisons aussi la connaissance de Lark, descendante de Tristant et jeune sorcière. Celle-ci garde un traumatisme profond après avoir failli mourir suite à une attaque d'un vampire renégat. Sachant que les sorcières et les vampires entretiennent des relations symbiotiques (le sang des sorcières est indispensable aux vampires (et surtout le plus puissant) et il est indispensable que les sorcières donnent leur sang régulièrement d'une manière ou d'une autre sous peine de graves conséquences pour leur santé), c'est un gros problème pour Lark. Suite à un rituel de Morgana, les jeunes vampires et sorcières se retrouvent assignés à un vampire / sorcière expérimenté pour les former. Et Lark se retrouve ainsi sous la tutelle de Gawain.

 

Après Jim et Faith de Master of wolves, qui étaient un peu déçevants, nous retrouvons un couple charismatique, notamment Gawain. Sa relation avec Kel en fait quelqu'un de vraiment sympathique. On s'attache très vite à lui et au dragon, ce qui est un énorme point positif pour moi dans les livres. Lark n'est pas en reste et est toute mimi. Elle a ses faiblesses mais elle travaille vraiment dessus et en cela, elle n'est pas exaspérante mais attachante. Elle ne joue pas la victime tout en rendant crédible son traumatisme. Se faire bouffer comme une cotelette de porc par un vampire, je comprends qu'elle ait du mal avec les canines par la suite. Du coup, on s'attache très vite au couple qu'ils forment et on suit avec grand intérêt leurs aventures. La présence de Kel apporte vraiment un plus agréable au couple, un troisième larron avec un regard extérieur sur Gawain et Lark.

 

L'intrigue n'est pas en reste comme dans chaque Angela Knight. Nous avons bien entendu le grand méchant qui est intéressant et intelligent. Les dragons sont aussi introduits dans l'univers et franchement, c'est des vrais têtes de lards ! On a envie de leur coller quelques baffes parfois vu leurs esprits obtus et étroits ! Ce livre propose une intrigue agréable à suivre (à défaut d'être vraiment surprenante) avec des rebondissements et des mises en danger des héros et un bon dénouement. Tout le monde finit heureux, comme à chaque fin de tome. Jusqu'au tome suivant bien entendu !

 

Une fois de plus, je suis sortie charmée de ce livre. Des héros sympathiques et tout mignons, une histoire d'amour avec ses scènes hot (obligatoire dans de la Paranormal Romance !), une intrigue qui n'est pas qu'au second plan. Je suis, de plus, toujours aussi fan de l'univers complètement barré et j'aime le voir évoluer au fur et à mesure des tomes. Si vous avez envie de vous laisser tenter par de la Paranormal Romance et que vous n'avez pas peur des univers farfelus, je recommande les Angela Knight. C'est facile à lire, c'est frais, c'est original. Bref, une bonne découverte.

 

J'ai déjà lu le tome suivant, Master of Dragons, qui s'intéresse cette fois-ci à Kel, personnage que j'aime beaucoup. Mon avis dessus arrive bientôt

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 09:58

http://www.decouvreharlequin.fr/local/cache-vignettes/L355xH575/arton3-c95e0.jpgQuatrième de couverture : Angleterre, 1815.

 

Mariée de force au duc Marcus de Haughleigh, ce libertin à la réputation trouble, lady Miranda ronge son frein : vivre dans un chateau en ruines au côté d'un mari ombrageux, voilà qui n'est jamais entré dans ses rêves de jeune fille. Bien sûr, Marcus ne l'a épousé que par devoir, et certes pas par amour. mais de là à se montrer aussi rude avec elle... S'il croit pouvoir lui imposer cette vie si austère sans qu'elle réagisse, il se trompe ! Déterminée à prouver à son mari qu'elle n'est pas femme à se résigner aussi facilement, Miranda se met à le provoquer...

 

Avis : Tout d'abord un grand merci à Tan et à sa trouvaille. En effet, Harlequin mène une opération découverte et propose en téléchargement gratuit 10 romans de leurs différentes collections. Une opération communication que je trouve personnellement bienvenue et qui m'a permis de lire ce tant redouté Harlequin pour le challenge lecture sans dépenser un rond ! Moi qui comptait faire semblant d'oublier qu'il y avait un Harlequin à chroniquer, je n'aurais pas à le faire et à subir les foudres de Némésis ! Merci donc Harlequin ! Et comme je trouve le geste sympathique et que lire un Harlequin dans sa vie c'est quand même chouette (mais bon, pas trop quand même hein...), voici le lien pour en lire jusqu'à 10 ! ( link ). Oui, bon, c'était le moment pub, mais avouez que c'est pas tous les jours qu'un éditeur propose gratuitement des pdf en téléchargement pour les gentils internautes que nous sommes.

 

Première chose : c'est quoi ce résumé mensonger ? Sans rire, l'histoire est grosso modo bien décrite mais toute en exagération ! Déjà, Miranda ronge pas vraiment son frein, même si son mari est pseudo colérique. Le chateau est pas en ruine, il est juste rempli de poussière et d'araignées (mais pas de fantôme). Sa vie est pas si austère étant donné qu'elle choisit de se priver au profit de l'amélioration de vie des domestiques de la maisonnée (et puis en plus, son mari lui achète pleins de robes et de bijoux, menteuse va !). Quand à la provocation, laissez moi m'esclaffer ! Elle le provoque en faisant... le ménage ! Oulalala ça c'est de la provocation ! Et même pas en tenue affriolante ! Non monsieur ! En tenue tout ce qu'il y a de plus convenable avec un tablier normal. Moi, je dis que de la provocation comme ça, c'est pas bon pour le coeur du duc...

 

Le résumé est tout en exagération, mais l'histoire est pas compliquée. Lady Miranda arrive au chateau des Haughleigh pour épouser le Duc. En effet, sa tutrice, la mystérieuse Cecily entretenait une vieille amitié avec la mère du Duc et a demandé à celle-ci que son fils épouse sa pupille car cela permettrait à la jeune fille de faire un bon mariage. Et  pour cause, Lady Miranda fait certes partie d'une bonne famille noble, mais son père s'est ruiné. Elle subsiste en travaillant en tant que servante ou serveuse. Mais Cecily refuse que cette jeune fille de bon lignage travaille pour des gens de statut moindre qu'elle et fait donc cette demande à la mère du Duc. Celle-ci, mourrante, convainct son fils de rencontrer Miranda. Ce qu'il fait. Miranda rencontre aussi le jeune frère du Duc, St Jean, un libertin notoire, comme le Duc. Arrivée seule au manoir, la réputation de Miranda, seule femme dans le manoir de deux libertins, est prête à être ruiné. Mais le Duc accepte de l'épouser, à la surprise de tout le monde (y compris la sienne). S'ensuit alors un mariage express.

 

Finalement, c'est presque compliqué ! Le roman est court mais c'est plaisant à lire même si on se doute bien que l'originalité ne va pas être au rendez-vous. Bien sûr, tous les clichés des Harlequin sont réunis. La jeune fille orpheline (Enfin, là son père est vivant), avec un lourd secret (Elle a bossé en tant que servante et elle a pas un rond, pas top pour une duchesse), vierge (Très important, d'autant plus à l'époque où se passe le roman) contracte un mariage sans amour pour éviter la pauvreté et une vie de labeur (Miranda, c'est cendrillon en fait). Son mari a une réputation sulfureuse (Coureur de jupons mais qui en court pas du tout dans le livre et en plus il ne la force en rien à assurer le devoir conjugal, enfin jusqu'à ce qu'ils fassent des galipettes bien sûr), un lourd passé (Femme et enfant morts en couche), un sale caractère (Sinon, c'est pas drôle si ils ne se disputent pas) et l'a épousé par devoir (Alalala c'est dur la vie de Duc plein aux as). Ne pas oublier le "méchant", incarné ici par St Jean, le petit frère jaloux, couvert de dettes, séducteur et cro cro méchant car il veut se venger de son frère !

 

Bien évidemment, il y a un superbe happy end. Le Duc et Miranda s'aiment, font des galipettes après qu'il l'ait défloré dans un accès de jalousie (Ah ben oui, St-Jean a trop flirté et Marcus était pas content alors il a mis sa femme dans son lit ! Bizarre cette dernière phrase... Oo). Elle est différente de toutes les femmes qu'il a connu, est obsédé par le ménage (D'un côté, vu l'état du manoir, je la comprends. Mon caribou mourrait d'une crise cardiaque vu le nombre d'araignées qu'il y a là-dedans). Il a l'air d'être cro méchant mais en fait il cache un coeur de bisounours. Bref, tout est bien qui finit bien, ils s'aiment, le méchant redevient gentil, les papillons volent et les poneys se font des calins. Les Harlequins, c'est vraiment formidable.

 

Je ne peux pas dire que j'ai aimé (Sinon, ça ferait trop plaisir à Némésis) mais au moins, ça n'a pas été un supplice à lire et ça a été rapide. Je lirais pas non plus ça tout les jours sous peine de me transformer en bisounours fluffy qui fait des bisous à tout le monde.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 07:04

/!\ Si vous n’avez pas lu (ou fini de lire) le premier tome : Angels’ Blood, je vous déconseille de lire cet avis étant donné qu’il va y avoir de très nombreux spoilers. Vous êtes prévenus /!\

 

http://thebooksmugglers.com/wp-content/uploads/2009/11/Archangels-Kiss-UK.jpgQuatrième de couverture : Elena Deveraux est une chasseuse de la Guilde. Elle a été engagée pour faire l’impossible – et elle a réussi là où personne ne pensait qu’elle le pourrait. Mais dans le processus, elle est tombée amoureuse. Et pas avec n’importe qui : avec l’Archange Raphael. C’est un amour aussi puissant et enchanteur que terrifiant, et dangereux.

 

Mais le monde ne reste pas figé pendant qu’Elena et Raphael jouissent de leur amour tout neuf. Les vampires et les anges continuent à devenir des hors la loi, et c’est toujours le boulot d’Elena de les chasser et de les renvoyer auprès de leurs maîtres angéliques. Mais bien qu’elle soit exceptionnelle, Elena n’est pas invulnérable – et plus ses pouvoirs deviennent connus, plus elle devient une cible importante…

 

(Traduction faite par mes soins)

 

 

Avis : Suite à la lecture d’Angels’ Blood ( Avis : Angels' Blood de Nalini Singh [VO] ) , je me suis demandée pendant quelques instants si j’allais lire la suite. Le premier tome avait de gros défauts à mes yeux et je n’avais pas envie de les retrouver dans le tome suivant. Mais ma curiosité a pris le dessus, notamment parce que l’univers est tout de même très intéressant et que la fin du premier tome chamboule pas mal de choses tout en donnant un teaser intéressant sur le tome 2. Si vous n’avez pas lu le premier tome, et notamment la fin, je vous conseille d’arrêter la lecture ici si vous ne voulez rien savoir, dernier avertissement !

 

Bon, maintenant que je peux spoiler sans aucun scrupule, entrons dans le vif du sujet. Déjà, le résumé du livre ne veut franchement rien dire. Plus flou et plus imprécis, tu meurs. Je vais tenter de faire un résumé un peu plus correspondant au livre, parce que là, un résumé comme ça sans connaître le livre, je n’achète pas.

 

Nous avons laissé Elena dans Angels’ Blood alors qu’elle sortait d’un an de coma et qu’elle découvrait avec stupeur qu’elle était devenue un ange. Oui, seul un Archange peut transformer un humain en ange et uniquement si il est vraiment amoureux d’elle. Et Raphael était prêt à mourir avec Elena après la bataille contre Uram, à tirer un trait sur son immortalité…  Elena vit maintenant au Refuge, une ville uniquement peuplée d’anges, leur sanctuaire caché des hommes. Et le réveil est difficile. Elle qui a l’habitude d’être forte et indépendante, se retrouve maintenant faible et vulnérable. Etre un ange, c’est chouette, sur le papier. Mais personne ne l’avait prévenu que ces ailes si belles étaient si encombrantes, qu’elle serait incapable de les maitriser directement et qu’elle serait juste horriblement fatiguée rien qu’en les empêchant de frotter sur le sol ! De plus, Raphael, bien qu’amoureux, est un peu trop protecteur envers Elena et à encore tendance à être un peu trop condescendant au goût d’Elena. Elle va donc devoir s’entrainer pendant un bon moment pour réussir à maîtriser son nouveau corps et peut-être finir par réussir à voler. Malheureusement, les choses ne sont pas si simples. Il semblerait que Lijuan, l’Archange la plus ancienne du Cercle des Dix, s’intéresse à elle. Elle compte donner un bal en l’honneur d’Elena dans deux mois. Mais Lijuan n’a rien d’humain, elle commence même à faire peur à ses congénères Archanges, surtout depuis qu’ils ont découvert qu’elle était capable de relever les morts… Elena va devoir être prête pour ce bal et être la plus forte possible pour ne pas se faire écraser par la puissance de l’Archange considérée comme une déesse sur son territoire. Et deux mois, c’est très court pour préparer un nouvel ange inexpérimenté comme Elena. D’autant plus qu’au Refuge, un vampire appartenant à Raphael est retrouvé torturé d’une horrible manière. Quelqu’un cherche à semer la discorde parmi les Archanges tandis qu’Elena est clairement la cible de menaces de mort…

 

Autant dire que ce deuxième tome est rempli d’actions. Et on se retrouve immédiatement plongé dans le Refuge et ses intrigues. Pas de démarrage qui traine en longueur dans ce tome, ici, tout va très vite et c’est plutôt agréable. On est en plein dans la politique des anges, ce qui m’intéressait dans le premier tome. C’est ce que je voulais, et c’est ce que j’ai eu. Autant dire qu’au niveau de l’histoire, l’enquête est vraiment intéressante et aussi difficile. Pas simple d’enquêter au refuge quand il faut marcher sur des œufs avec les différents Archanges, tous très protecteurs de leur territoire et subordonnés. Je n’en dis pas plus sur l’intrigue pour ne pas gâcher le plaisir, mais l’enquête commençant avec le vampire torturé est bien menée pour finir sur le bal de Lijuan. Il y a tellement de possibilité de suspect qu’on ne peut pas deviner le coupable avant la toute fin, ce qui est appréciable.

 

En parlant de Lijuan, on avait bien vu à la fin du premier tome qu’elle commençait à toucher à des choses dangereuses. Elle était clairement désignée comme étant le principal antagoniste du tome 2. Et elle remplit bien son rôle. Son ombre plane sur Elena pendant tout le livre et le final est superbe. J’aime beaucoup la fin de Lijuan car elle ouvre beaucoup de possibilités. C’est bien joué de la part de l’auteur. Lijuan est le genre de bad guy que j’apprécie vraiment : froid, inhumain, charismatique. Elle a beaucoup plus de présence qu’Uram, qui au final, n’était pas ultra intéressant, juste un simple psychopathe, les ailes en plus.

 

L’histoire m’a vraiment satisfaite, mais côté personnages, je suis un peu plus partagée. Nous faisons la connaissance de tous les membres des Sept de Raphael. Je reste toujours intéressée par Illium et Dmitri, les plus charismatiques à mes yeux, mais Venom et Aodhan ont éveillé ma curiosité. Jason et Nassir me paraissent encore un peu trop sous-exploités dans le livre. Quant à Galen, il est sans doute intéressant, mais il n’a pas tiré son épingle du jeu pour moi. J’avais bien envie d’en apprendre plus sur certains des Sept, notamment Dmitri et Illium, hors c’est le calme plat. Pas de révélation, rien d’intéressant à se mettre sous la dent. Pire, Dmitri est absent pendant une grande partie du livre et malgré la présence des autres membres des Sept, Dmitri reste le plus charismatique et le plus mystérieux de la bande. On sent que l’auteur place encore ses pions et nous fait faire connaissance avec les personnages, mais il aurait été agréable d’en apprendre un peu plus. Par contre, on revoit (avec grand plaisir) l’Archange Michaela et je dois dire que c’est un de mes personnages préférés. On en apprend plus sur elle et elle n’en est que plus intéressante.

 

Par contre, là où on en apprend beaucoup, c’est sur Raphael et Elena. Je trouve toujours que leur relation va trop vite et Raphael est un peu trop gaga à mon goût, il devient trop humain, trop vite. Cependant, Raphael parle de son passé et de ses parents notamment et je pense qu’il y a matière à faire quelque chose d’intéressant. Je sens bien qu’à un moment où à un autre, Caliane, la mère de Raphael, va nous faire une apparition fracassante. On a aussi des éclaircissements sur le passé d’Elena, notamment sur l’épisode traumatisant de la mort de ses sœurs et de l’attaque du vampire Slater Patalis. Tout ce qui tourne autour de ces évènements et les cauchemars d’Elena est plutôt bien amené même si cela nous fait deviner ce qui va se passer plus tard dans le livre (en tout cas, je l’avais deviné). Je dois dire que j’ai beaucoup apprécié de voir Elena dans un environnement qu’elle ne connait pas, à devoir tout apprendre et à être un être faible parmi les forts. Son apprentissage est plutôt bien rendu et agréable à suivre. Son pouvoir est toujours là, mais je ne peux pas m’empêcher de l’imaginer en chien renifleur à chaque fois qu’elle l’utilise :D. En parlant de pouvoir, Raphael en gagne aussi dans ce tome (pour nous rappeler que c'est un Archange trop balèze car on l'oublie un peu tellement il fait plus peur en archange amoureux. Oups, je suis méchante :p)

 

Par contre, les dialogues restent toujours confus. Cela s’est tout de même grandement amélioré par rapport au premier tome, mais certains dialogues sont un peu pénibles à lire. Heureusement, contrairement au premier tome, le début du livre ne traine pas en longueur. La lecture est vraiment fluide par rapport au premier. Cependant, je continue à trouver que la relation Raphael / Elena est trop rapide. Raphael change trop vite pour que je continue à le trouver charismatique en tant qu’Archange. J’ai du mal à croire qu’un être de plusieurs milliers d’années, qui n’a jamais été humain, tombe aussi facilement amoureux. J’ai mieux compris en lisant la fin du premier tome pourquoi la relation était aussi rapide, il fallait qu’Elena soit transformée en ange, mais quand même, c’est trop rapide et tue la crédibilité de Raphael. J’ai un peu peur aussi que le couple tourne vite en rond. Un rival en amour mettrait un peu de piquant dans la relation. Là, ils s’aiment, c’est beau et tout et tout, mais ça risque de devenir vite ennuyeux. Je ne demande pas non plus un harem à Elena hein, on n’est pas dans Anita Blake ! Mais c’est sans doute pour ça que j’apprécie Illium car il a les couilles de « courtiser » Elena sous le nez de Raphael (entre guillemet tout de même car ça reste trèèèèèèès limité).

 

Bref, ce deuxième tome est, pour moi, bien meilleur que le premier. Il reste cependant des points à améliorer je pense, notamment sur le développement des personnages secondaires, un peu trop survolés pour le moment, alors que certains ont du potentiel. Raphael a de bons dialogues, mais devient trop humain à mon goût. A voir ce que ça donne dans le prochain tome, mais au final, je préfère l’univers, quelques personnages secondaires et Elena (dans ce tome, elle est quand même plus intéressante que dans le précédent) à Raphael. Pourtant, je pense qu’il aurait été possible de concilier histoire d’amour et caractère inhumain d’Archange, mais cela aurait pris beaucoup plus de temps. Enfin, je suis peut-être un peu trop rigide sur ce point. Il n’empêche d’Elena en ange, c’est carrément intéressant et je demande à en lire plus.

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