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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:58

 

Quatrième de couverture :

 

Miranda Drake est la fille de Warlock, un loup-garou sorcier et ennemi juré du Roi Arthur. Comme son père, elle est une garou avec des capacités magiques, mais après des années d’abus aux mains des Alphas de sa famille, elle est déterminée à empêcher Warlock d’instiller son venin dans la population garou.

 

Né dans une longue lignée de policiers, William Justice pense que protéger Miranda est sa façon de se racheter pour ne pas avoir été capable d’arrêter le complot de Warlock pour mener les garous en guerre. Mais malgré l’insistance de Justice, Miranda n’est pas prête à faire confiance à un autre Alpha, même si la tension sexuelle entre les deux est suffisante pour l’embraser.

 

Alors que Warlock rallie ses forces et projette de détruite Avalon, Miranda et Justice vont avoir besoin d’apprendre à se faire mutuellement confiance, avant que l’étincelle entre eux ne s’éteigne en même temps que toute la Magie.

 

Source : Amazon.ca / Traduction par moi-même.

 

Précédents avis sur la série :

 

Avis : Master of Wolves de Angela Knight (Mageverse T3)
Avis : Master of Swords de Angela Knight (Mageverse T4)

Avis : Master of Dragons de Angela Knight (Mageverse T5)
Avis : Master of Fire de Angela Knight (Mageverse T6)
Avis : Master of Smoke de Angela Knight (Mageverse T7)
Avis : Master of Shadows de Angela Knight (Mageverse T8)

 

Avis :

 

Vous pensiez que j’avais oublié? Que j’avais laissé tomber la série ou que je l’avais lu mais pas chroniqué? (ou alors vous n’y pensiez pas et vous en fichez complètement, ce qui est aussi tout à fait concevable, voir même hautement probable). Que nenni! Le voici, le voilà, le dernier tome de la série des Master! Notez cette belle couverture dans la lignée des précédentes (même si ce n’est pas la plus cucul élaborée de la série). Rhaaaaaa, cela faisait longtemps! Un bon Girl Porn comme on les aime! Un beau couple que tout sépare, un coup de foudre, de l’amûûûûr, du SEXE (c’est avant tout du girl porn, hein!) et un Happy End : c’est la recette gagnante de la série. Mais on ajoute aussi : des vampires chevaliers de la table ronde, des sorcières, des loups-garous et des dragons. Parce que voilà, c’est ça l’univers farfelu d’Angela Knight. Univers que nous quittons malheureusement avec ce tome. Oui, malheureusement, moi j’ai bien aimé cet univers complètement barré vu que l’auteur l’assumait parfaitement et a même réussi à en faire quelque chose de construit et qui se tient (aussi surprenant que cela puisse paraitre).

 

Ce dernier tome se concentre sans trop de surprise sur Miranda et William Justice. Lui est un ancien flic qui s’est fait mordre par un loup-garou alpha dans l’exercice de ses fonctions. Il s’en est bien sorti et a survécu à la transformation mais a quitté son job car il était difficile d’allier sa nouvelle nature avec le travail prenant de policier. Il s’est rangé du côté d’Arthur et sa cour, se rendant compte que Warlock est un fou furieux (bonne décision l'ami). Miranda est la fille naturelle de Warlock, un loup-garou alpha qui vit depuis des siècles, un vicieux sadique misogyne qui veut renverser Arthur et sa clique car il juge qu’Arthur a failli à son devoir. Et évidemment, il tente de le renverser avec du sang, des morts, des coups de pute et des complots. Warlock est LE grand méchant des derniers tomes et on peut dire qu’il est coriace. Autant dire que Miranda n’a pas eu une enfance très heureuse. Celle-ci s’est enfin décidée à s’enfuir de chez elle après que son beau-père (qui l’élevait à la place de Warlock, vu qu’il n’a pas le temps pour ces conneries, alias élever sa fille) ait assassiné sa mère. Elle est maintenant poursuivie par son père qui veut la buter suite à sa « trahison ». Justice se retrouve à être le protecteur de Miranda quand celle-ci se fait récupérer par la cour d’Arthur. Le tome s’ouvre sur une prophétie donnée par une sorcière mourrante, assassinée par une des créatures monstrueuses de Warlock. Une prophétie qui implique évidemment que Miranda et Justice vont sauver le monde magique…

 

J’ai eu un sentiment assez bizarre pendant ce tome. L’histoire se veut clairement épique et un point final à la série qui se termine en apothéose mais, la résolution de l’histoire semble un peu trop facile.Il y a pourtant de gros combats contre des créatures assez impressionnantes, les héros en chient sévèrement (et se trouvent parfois aux portes de la mort) mais toute l’histoire semble rouler sur des rails, bien tranquillement. Mon impression est que tout tombe un peu tout cru dans la bouche des héros. Maeve, la reine de Sidhes, est clairement celle qui fait avancer l’histoire à plusieurs reprises : en contactant les héros, en leur expliquant certains points importants, en leur donnant/faisant acquérir des pouvoirs. Sans elle, on se demande bien comment les héros s’en seraient sortis. Il est normal que les héros bénéficient d’aide extérieur pour les aider dans leurs aventures mais, ici, c’est juste trop facile. Ils ne galèrent presque pas à avancer/augmenter en puissance car leur marraine la bonne fée Maeve est là pour les aider. A côté de ce point, qui fait que le côté épique est clairement atténué par la facilité qu’ont les héros à progresser dans l’histoire, on suit avec intérêt les aventures de Justice et Miranda jusqu’au dénouement final, attendu mais tout de même bien agréable à lire. Et puis cela fait plaisir de voir cette vermine de Warlock se fait botter le cul après tout le fil à retordre qu’il a donné aux héros des différents tomes.

 

Parlons donc de nos deux héros. Ce que l’on peut dire c’est que les garous, ce n’est pas ma tasse de thé et, tous mignons soient-ils, j’ai été moins emballé  que ce que je pensais par ce couple. Ils ne tiennent pas vraiment la comparaison avec certains couples hauts en couleur des précédents tomes et ont une personnalité assez classique. William Justice (qui se fait d’ailleurs appeler Justice 95% du temps dans le livre, ton prénom pue apparemment mon gars) est grand, beau, fort, mâle alpha, gentil, protecteur, monté comme un cheval garou. Miranda est belle, innocente, forte, fragile, traumatisée (vu le père, c’est peu étonnant), puissante, avec des gros boobs sexy. Les deux sont évidemment attirés l’un par l’autre. Ils vont évidemment faire des galipettes plusieurs fois dans le livre. Ils vont évidemment être fous amoureux au bout de quelques pages. Classique et assez habituel pour Angela Knight et ce genre de livre. Cependant, malgré le côté classique de ce couple, Justice et Miranda sont attachants et on se surprend rapidement à les apprécier. Les deux ont l’avantage de ne pas être timide au combat et d’être quand même actif dans l'histoire. Miranda, malgré son passé, est certes traumatisée mais elle ne sombre pas dans le pathos et le larmoyant. Côté personnages secondaires, on revoit vraiment beaucoup de monde, certains plus que d’autres cependant. J’aurais aimé revoir tous les couples des précédents tomes mais malheureusement, mon souhait n’a pas été exaucé.

 

Je suis quand même globalement satisfaite de ma lecture, mes attentes n’étant pas exceptionnellement hautes. Il est toujours vraiment hilarant amusant de se plonger dans l’univers d’Angela Knight et de suivre le mignon couple héros de ce tome. Il est dommage que le côté épique soit atténué par le fait que les héros sont guidés du début jusqu’à la fin par Maeve mais cela reste un bon tome, qui clôt de manière satisfaisante la série. Une petite ouverture est laissée sur la fin, donnant à penser qu’il y aurait peut-être une suite dans le même univers. A voir si cela se concrétise mais je me laisserais peut-être tenter.

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